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Bien préparer sa retraite

Photo: Métro

Si la retraite peut sembler abstraite, il n’est pourtant jamais trop tôt pour s’y préparer afin de vivre nos vieux jours heureux.

«Quand on commence à planifier notre retraite, il ne faut pas hésiter à consulter un planificateur, recommande Sophie Sylvain, planificatrice financière au Mouvement Desjardins. Nous avons les outils pour faire des simulations et établir un plan financier efficace.»

Mais avant de définir les différentes étapes d’une stratégie de retraite, il faut se poser les bonnes questions, à commencer par l’âge auquel nous cesserons de travailler et qui déterminera les prestations sur lesquelles nous pourrons compter.

Les sources de revenus à la retraite
Dès 60 ans, les travailleurs ayant suffisamment cotisé au Régime de rentes du Québec (RRQ) recevront une rente, ajustée selon l’âge de retraite. À 65 ans, elle représentera environ 25% des revenus.

Il faudra par contre attendre nos 67 ans pour bénéficier de la Sécurité de la vieillesse (SV), dont la prestation mensuelle s’élevait en moyenne à 520,44$ en janvier 2014, selon l’organisme Question retraite.

Quant aux moins bien nantis, ils auront droit au Supplément de revenu garanti (SRG).

«L’Institut québécois de planification financière stipule que, pour garder le même niveau de vie, il faut remplacer 70% de nos revenus bruts, indique Mme Sylvain. Pour y arriver, il faut donc avoir une bonne stratégie concernant nos régimes de retraite privés et de notre épargne personnelle.»

Nos besoins à la retraite
Les experts estiment en effet que certaines de nos dépenses diminuent, notamment celles liées au travail et aux enfants, mais aussi que nous nous délestons de certains frais, comme d’une éventuelle hypothèque.

«En revanche, le scénario diffère d’une personne à l’autre, prévient Mme Sylvain. Sans compter sur notre espérance de vie qui s’allonge!»

«Pour bien préparer notre retraite, on va davantage tenir compte des volets quantitatif et qualitatif, continue Jerry Mésidor, planificateur financier à la Banque Royale. Quel genre de vie veut-on pour nos vieux jours? Mais aussi, combien ça va nous coûter? Tout ça en prenant compte de notre longévité, mais aussi de l’inflation.»

«Très peu de Canadiens ont un plan, déplore Sophie Sylvain. On devrait pourtant faire le point avec notre planificateur chaque année, ou après chaque événement de vie.»

«Même si nos objectifs changent au cours de notre vie, cela nous permettra, à 50 ans, d’avoir un plan détaillé pour bien vivre notre retraite», conclut M. Mésidor.

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