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Les Bourses de Toronto et de Londres s'unissent

Les Bourses de Londres et de Toronto unissent leur destinée. Le mariage de ces deux groupes boursiers a été conclu mardi en fin de journée après cinq mois de discussions. Le nouveau «leader mondial», qu’engendrera la fusion du London Stock Exchange Group (LSEG) et du Groupe TMX si elle est approuvée par les gouvernements, aura plus de 6700 sociétés cotées dont la capitalisation s’élèvera à près de 6 G$.

«Nous serons le numéro un mondial dans les secteurs des mines, de l’énergie, des ressources naturelles, des technologies propres et des PME», a indiqué mercredi le PDG de la Bourse de Toronto, Thomas Kloet, au cours d’une conférence de presse à Toronto. Il a aussi évoqué les vingt plateformes ou marchés que détiendra le groupe LSEG-TMX, tant en Europe et en Amérique du Nord.

La Bourse de Montréal, que détient le Groupe TMX, deviendra une plaque tournante dans le secteur des produits dérivés au sein du groupe mondial, a précisé M. Kloet. «Notre engagement envers Montréal et la santé de ce secteur financier est renforcé par cette transaction», a-t-il dit. «Montréal sera un centre d’excellence mondial du groupe, a ajouté le PDG de la Bourse de Londre, Xavier Rolet. C’est une opportunité unique pour la place de Montréal.»

Le siège social du LSEG-TMX sera à la fois à Londres et à Toronto. Bien que la transaction soit présentée comme une fusion d’égal à égal, la Bourse de Londres semble avoir tiré la couverture de son côté. Ses actionnaires détiendront 55% des parts du nouveau groupe, contre 45% pour les actionnaires canadiens. Huit des quinze administrateurs du nouveau groupe seront nommés par la Bourse de Londres et sept par la Bourse de Toronto. En plus, Xavier Rolet prendra les rennes du nouveau groupe boursier.

Cette fusion devra être cautionnée au Canada par Industrie Canada si la Loi sur les investissements au Canada s’applique. Au Québec, c’est l’Autorité des marchés financiers qui aura son mot à dire. Le ministre des Finances, Raymond Bachand, qui veut s’assurer du maintien du leadership du Québec, a annoncé que des consultations publiques auront lieu sur cette transaction.

Une autre fusion dans l’air

Les responsables de NYSE Euronext et Deutsche Börse, qui exploitent respectivement les Bourses de New York et de Francfort, ont confirmé mercredi qu’ils tenaient des discussions en vue d’une éventuelle fusion. S’ils parviennent à une entente, les actionnaires allemands conserveraient environ 60% des actions regroupées, tandis que le reste reviendrait aux actionnaires de NYSE Euronext. AP

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