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Les automobilistes ne sont pas au bout de leur peine

Photo: ©TC Media- Archives
Patricia Blackburn - TC Media / Le Soleil de Châteauguay

Le supplice des automobilistes qui empruntent le pont Mercier n’est pas terminé. Si les travaux qui concernent la partie fédérale tirent à leur fin après huit ans de chantiers, le ministère des Transports du Québec, qui gère la section provinciale du pont, pourrait annoncer cet automne d’autres chantiers majeurs.

«On parle de reconstruction du pont ou de réhabilitation. Les deux possibilités sont à l’étude afin de choisir la meilleure option», précise Nomba Danielle, porte-parole du MTQ.

Cette dernière ne pouvait toutefois confirmer, pour l’instant, quand ces travaux seraient entrepris. «La structure est toujours sécuritaire. Des ouvriers veillent à son entretien régulièrement», assure Mme Danielle, qui évoque la possibilité d’une décision cet automne.

Structures usées
Les deux structures de juridiction provinciale, situées sur la partie sud-est du pont, sont vieillissantes. La première a plus de 80 ans (1930), et la seconde, plus de 60 ans (1950).

Le MTQ avait d’abord envisagé de coordonner ses travaux de réfections avec ceux menés du côté fédéral, mais les structures de la partie qu’il gère s’étaient révélées trop fragiles pour supporter le poids des dalles de béton utilisées pour remplacer le tablier.

Un côté neuf
La section sud-ouest, un peu plus récente (1960), est gérée par le Fédéral par l’entremise des Ponts Jacques-Cartier et Champlain Incorporée (PJCCI). C’est sur cette portion que des travaux majeurs de remplacement du tablier et d’intégration d’une piste cyclable sont effectués depuis les deux derniers étés. Ces travaux, qui se concluront d’ici la fin août, devraient allonger la durée de vie de cette portion du pont de 75 ans.

Automobilistes exaspérés
Environ 82 000 automobilistes empruntent le pont Honoré-Mercier chaque jour. Certains d’entre eux ont exprimé leur exaspération quant aux entraves majeures à la circulation que génère le blitz de travaux actuel. «Avec trois à quatre heures de trafic par jour, on est brûlé ben raide», écrit Annie Verner sur la page Facebook du Journal.

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