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Recul du taux de décrochage scolaire à la CSDM

Photo: Archives | Chantal Levesque

Malgré les compressions budgétaires qu’elle a dû encaisser dans les cinq dernières années, la Commission scolaire de Montréal (CSDM) a constaté que le nombre de ses élèves décrocheurs a diminué.

Son taux de décrochage est passé de 28,6% à 21,2% de l’année scolaire 2009-2010 à celle de 2013-2014, d’après le rapport annuel qui doit être adopté mercredi par le conseil des commissaires. Pendant la même période, la CSDM a observé que le nombre d’élèves ayant obtenu leur diplôme d’études secondaires en l’espace de cinq ans a aussi augmenté. Il est passé de 45,3% à 46,4%. Après six ans, le taux de diplomation atteignait 60,1% – plutôt que 58,2% – et après sept ans, il s’élevait à 66,6%, en hausse de 2,3%.

«On a réussi malgré tout, a laissé tomber mercredi la présidente de la CSDM, Catherine Harel Bourdon, à quelques heures de la réunion mensuelle du conseil des commissaires. Ça n’a pas été facile de faire le retour à l’équilibre et d’avoir des compressions gouvernementales. On a dû réduire certaines choses qui étaient importantes pour nous comme institution.»

Depuis la mise en place de son plan de redressement budgétaire, en 2011-2012, la CSDM a dû absorber des compressions imposées par le gouvernement du Québec de près de 30M$, en plus de devoir réduire ses dépenses d’opérations de près de 67M$.

La CSDM a attribué la baisse du décrochage scolaire aux activités scolaires qui ont été organisées dans les écoles, au sentiment d’appartenance que les élèves ont développé pour leur institution d’enseignement, au soutien pédagogique qui leur est apporté, mais aussi à l’engagement des parents.

Si les jeunes doivent demeurer sur les bancs d’école, ils doivent aussi tenter de réussir, a insisté le directeur général de la CSDM, Robert Gendron.

«S’ils restent plus, alors qu’ils auraient peut-être décroché, ils ont des besoins, a-t-il dit. Nous avons amorcé l’année passée une réflexion sur l’inclusion (…) visant à répondre aux élèves ayant des besoins particuliers de divers ordres, que ce soit des problématiques en mathématiques ou de reconnaissance de ce qu’ils sont comme personne. En ouvrant la porte au développement de pratiques plus inclusives, on devrait qualitativement mieux servir les élèves qui restent avec nous.»

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