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Des bus légèrement plus ponctuels depuis le début de l’année

Bus de la STM Photo: Mario Beauregard/Métro

En janvier et février derniers, près de 83% des bus de la Société de transport de Montréal (STM) ont respecté l’horaire annoncé, ce qui est légèrement au-dessus du taux de ponctualité observé en 2016 qui se situait, en tout et pour tout, à 81,5%. Malgré tout, près d’un autobus sur six  accusait du retard.

«C’est dans nos limites avec tous les imprévus qu’on doit vivre, a fait savoir jeudi la directrice exécutive du réseau bus de la STM, Renée Amilcar, lors d’une rencontre de presse. Un seul pépin peut faire en sorte que deux ou trois bus vont accuser du retard.»

Le nombre de retards varie d’un mois à l’autre, a mentionné pour sa part le directeur intérimaire de la planification et du développement des réseaux de la STM, Michel Tremblay. «On a moins [de retards] en février [parce qu’]il y a moins de chantiers», a-t-il dit.

La météo peut toutefois être «le pire ennemi» des bus de la STM, a souligné Mme Amilcar, qui a évoqué le tempête de neige du 15 mars dernier.

L’objectif que souhaite atteindre la STM en 2017 vise à faire en sorte que 82% des trajets effectués par ses bus soient faits dans les temps, soit qu’ils arrivent au plus tôt une minute à l’avance et au plus tard trois minutes en retard par rapport à l’horaire planifié. Cette cible est inférieure à celle qui était fixée en 2015, qui se situait à 83%, d’après le rapport annuel de la même année.

Pour améliorer la ponctualité de sa flotte, la STM a mis une trentaine de bus de côté. Ceux-ci sont déployés sur le réseau lorsqu’un ralentissement de service est observé par les chauffeurs et les chefs d’opération. Ils sont postés à «des endroits stratégiques», tels que les stations de métro Vendôme et Lionel-Groulx, pour être insérés rapidement sur le réseau.

«Si on n’avait pas [ces bus], on serait pris avec ce qu’on a prévu il y a six mois», a dit Renée Amilcar. Celle-ci faisait référence aux horaires que la STM planifie six mois à l’avance, en tenant compte des travaux, des développements résidentiels et industriels des quartiers et aux grands événements de la métropole. L’achalandage de chaque ligne, calculé grâce aux compteurs de passagers installés dans chaque véhicule, est aussi considéré dans l’équation.

La STM a admis qu’elle doit améliorer «sa vitesse d’exécution» lorsqu’un incident survient sur son réseau. «On est très conscients que les clients attendent», a dit sa directrice des communications et des relations publiques, Nadine Bernard.

Le manque de chauffeurs et les bris d’équipement ne sont plus des problèmes récurrents, comme c’était le cas en 2015, a assuré Mme Amilcar. Le taux d’absentéisme des chauffeurs a chuté de 12% de 2015 à 2016 alors que le taux d’immobilité des bus est descendu sous la barre des 20%.

Pour l’organisme Transport 2000, qui représente des usagers du transport en commun, la STM doit mettre les bouchées doubles pour améliorer la ponctualité de ses bus. «De façon générale, l’écosystème est en place pour améliorer les choses du côté du métro, mais il manque le réseau bus», a dit son coordonnateur, Philippe Cousineau Morin. Ce dernier juge que les projets d’aménagement de nouvelles voies réservées, qui pourraient avoir un effet bénéfique sur la ponctualité des bus, ne sont pas réalisés assez rapidement.

Taux de ponctualité des bus de la STM

  • 2016 : 81,5%
  • 2015 : 82,3%
  • 2014 : 82,9%
  • 2013 : 82,8%
  • 2012 : 81,8%
  • 2011 : 82,6%
  • 2010 : 83,3%

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