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Cols bleus: l’ex-présidente fait le point

Photo: Josie Desmarais / Métro

L’ex-présidente du Syndicat des Cols bleus regroupés de Montréal, Chantal Racette, dit souhaiter la tenue d’une élection «le plus rapidement possible» afin de mettre fin à la tutelle sous laquelle a été placé son syndicat par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).

Dans un communiqué publié mercredi, Mme Racette assure que l’exécutif écarté collabore pleinement avec le SCFP même si «nous ne sommes pas d’accord avec la décision ultime de mise sous tutelle, car nous savons que ce n’est pas dans l’intérêt des membres de ne pas avoir de dirigeants élus à leur tête».

L’ex-présidente réfute également des allégations d’intimidation faite à l’endroit du président québécois du SCFP, Marc Ranger, et du tuteur Denis Régimbald, par des membres du local 301. «Nous n’avons jamais prôné et commandité tout acte de violence ou de sabotage qui aurait été préjudiciable pour qui que ce soit», soutient Mme Racette.

Si le tuteur et les huissiers n’ont pas pu avoir accès à des documents, c’est parce que les motifs de la mise sous tutelle n’avaient pas été précisés, assure-t-elle. Il avait été rapporté dans certains médias que l’accès au local leur avait été interdit. «Après une poignée de main amicale, le tuteur et son adjoint ont quitté les lieux», dit-elle, ajoutant que «les clés et tous les codes réclamés» ont été remis, et ce, même si le SCFP dit avoir dû se tourner vers la Cour supérieur afin d’obtenir les clés du local syndical.

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