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Deux ans d’entraves majeures au pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine

Photo: FELIX O.J. FOURNIER | TC MEDIA MTL

La réfection majeure du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine prendra quatre ans et nécessitera de nombreuses fermetures de voies de circulation pendant au moins deux années.

«Il est un peu tôt pour dire exactement quelle sera l’ampleur des entraves, mais on peut déjà dire qu’il y aura moins une voie dans chaque direction et idéalement deux à l’heure de pointe. On essaie de minimiser l’impact», a indiqué mardi la sous-ministre adjointe au ministère des Transports du Québec, Marie-France Bérard.

Les travaux doivent débuter à la suite de la mise en service du pont Champlain, prévue pour le début de l’année 2019. Des mesures de mitigation seront alors déployées à Montréal, comme sur la Rive-Sud. «À Montréal, il y aura des voies réservées pour le transport en commun et des quais d’autobus supplémentaires au métro Radisson et dans les stationnements incitatifs», a ajouté M. Bérard.

Les travaux, évalués à environ 1G$, incluent la réfection des caissons de béton se trouvant à l’intérieur des tunnels érodés par le sel, l’asphaltage des entrées et des sorties, la modernisation des infrastructures de drainage, d’éclairage et de surveillance, ainsi que l’ajout d’un système de ventilation permettant au tunnel de résister à un incendie majeur de 1200 °C d’une durée de deux heures.

Le mode de construction choisi est celui appelé conception, construction et financement (CCF), un modèle où un consortium privé assurera la conception et la construction, tout en devant assurer lui-même le financement. «Il n’y aura donc aucun péage», a souligné Mme Bérard.

Selon la directrice adjointe des affaires juridiques de la Société québécoise des infrastructures, Natalie Mills, ce mode de réalisation est différent des PPP (partenariat public-privé) car il n’inclut pas l’entretien et l’exploitation du tunnel, mais pousse le secteur privé à en assurer le financement à court terme de la construction, partageant ainsi une partie des risques.

L’appel de qualification sera lancé cet automne et les trois consortiums retenus pourront déposer une offre au cours de l’année 2018. Les travaux doivent permettre à l’ouvrage cinquantenaire de durer au moins 40 années de plus.

 

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