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Projet Montréal veut plus de véhicules en libre-service au centre-ville

Photo: Métro

En cas de victoire électorale le 5 novembre, la chef de Projet Montréal, Valérie Plante veut supprimer les restrictions imposées aux entreprises de véhicules en libre-service (VLS) afin d’augmenter cette flotte au centre-ville.

Depuis la fin mai, seules les VLS électriques peuvent se stationner dans l’une des 115 places de stationnement sur rue. Par le passé, le stationnement de l’ensemble de ces véhicules, qui peuvent être loués durant une période variable, était même proscrit au centre-ville. «[Mais] ce n’est pas suffisant, a jugé jeudi la candidate à la mairie, Valérie Plante. Ces restrictions restreignent l’expansion de ce service qui est aimé par les Montréalais.»

L’élue compte ouvrir pleinement le centre-ville à l’ensemble des fournisseurs, ce qui comprend les voitures fonctionnant à l’essence. «On va enlever les quotas. On ne doit pas se limiter, on veut ouvrir le marché complètement», a-t-elle expliqué, en affirmant qu’une telle disposition permettrait de «soutenir le développement économique» et favoriserait «le transport actif et la mobilité.»

«Quand on sait les avantages de la voiture en libre-service au niveau de la congestion et des gaz à effet de serre, [les restrictions], ça ne tient pas la route.» – Valérie Plante, chef de Projet Montréal

Alors que la Ville s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, cette décision n’irait pas à l’encontre de cet engagement, a assuré l’actuelle conseillère de Ville-Marie. «C’est un service qui est assez exemplaire en termes de lutte contre les gaz à effet de serre, le trafic, la congestion, a jugé l’aspirante mairesse. Tant mieux si on a des voitures électriques, mais on ne doit pas se limiter à ça. Beaucoup de gens n’utilisent pas [ces véhicules]. Ils savent très bien que rendu au centre-ville, s’ils ont pris une voiture qui roule au gaz dans Rosemont, ils ne peuvent pas se stationner. Il y a un non-sens.»

Combien de places de stationnement seraient réservées à ces autos en libre-service ? Aucun chiffre n’a été avancé par Projet Montréal. «On va le faire en concertation avec les acteurs du milieu», a déclaré Valérie Plante, avant de préciser que «l’idée n’est pas de dire qu’on ne veut plus de voiture solo au centre-ville.»

Communauto, seul fournisseur disposant de VLS électriques, n’a pas souhaité réagir à cette promesse électorale.

Dans le cadre de son plan pour le déploiement des VLS, présenté au printemps 2016, l’administration du maire Denis Coderre a également prévu d’interdire tous les véhicules non-électriques d’ici 2020.

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