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Un comité de travail sur les véhicules autonomes réclamé à Montréal

Photo: Josie Desmarais

Le chef de Coalition Montréal, Marvin Rotrand souhaite la mise en place rapidement d’un groupe de travail municipal pour évaluer le potentiel des véhicules autonomes dans la métropole.

«On n’est plus dans la science fiction. C’est beaucoup plus proche qu’on ne le pense. Ces véhicules vont arriver, qu’on le veuille ou non. Il y aura des impacts dans la vie des gens. Il faut s’y préparer dès maintenant», a assuré le conseiller de Snowdon.

Ce dernier a écrit à l’administration de la mairesse Valérie Plante afin de créer «dans les prochaines semaines» un tel comité. Celui-ci devrait réunir, selon l’élu, des membres de tous les partis politiques de la métropole et il pourrait s’appuyer sur différents experts.

Marvin Rotrand a rappelé l’entente conclue entre Projet Montréal et son parti, pour soutenir la candidature de Valérie Plante. En contrepartie du retrait de l’ancien président du comité exécutif, Jean Fortier, dans la course à la mairie, Coalition Montréal souhaitait la mise en place de plusieurs groupes de travail, dont l’un, multipartite, sur le transport collectif.

Le doyen du conseil municipal veut donc profiter de cette opportunité pour que la Ville se penche sur «les coûts et les bénéfices» de l’intégration éventuelle des véhicules autonomes dans la flotte municipale.

«Les changements technologiques et économiques vont nous obliger à intégrer ces véhicules autonomes. Ce n’est qu’une question d’années.» – Marvin Rotrand, chef de Coalition Montréal

Plusieurs enjeux, selon Marvin Rotrand, doivent «impérativement» être examinés. «Si les gens laissent leur voiture pour aller au centre-ville et prennent des navettes autonomes, doit-on réduire le nombre de places de stationnement? Va-t-on perdre des revenus provenant des parcomètres», s’est-il interrogé, tout en mettant en avant «les gains en termes de congestion».

«Pour moi, les véhicules autonomes [représentent] une bonne idée, a-t-il ajouté. On ne peut pas être contre le progrès. Mais il y a beaucoup de questions et on doit les étudier.»

L’administration publique est ouverte à une telle démarche. Elle compte confier un premier mandat à la commission municipale des transports, qui pourrait ensuite décider de former un groupe de travail spécifique sur ce sujet.

«Ce sont des enjeux très intéressants et très larges. Il faut travailler efficacement», a indiqué le conseiller Eric Alan Caldwell, en charge du transport au sein du comité exécutif.

Alors que le maire du Plateau–Mont-Royal, Luc Ferrandez, a lancé l’idée la semaine dernière de tester un autobus autonome, d’ici trois ou quatre ans, pour se rendre au sommet du mont Royal, Eric Alan Caldwell a assuré que la Ville «surveille l’évolution du secteur» et les avancées technologiques.

«Il y a de nombreux défis d’intégration de ce modèle à la trame urbaine, a-t-il détaillé. Il est clair que la Ville doit avoir une réflexion là-dessus et nous avons déjà commencé à y réfléchir.»

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