Soutenez

Monopole du REM: la mairesse Plante n’est pas inquiète

Au lendemain d’une fuite de document qui a révélé que le Réseau express métropolitain (REM) profitera de zones de monopole dans la région montréalaise, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a indiqué qu’elle n’était pas «inquiète» de la situation.

«La question de rabattement est assez complexe, mais nous, les 15 personnes autour de la table [du conseil d’administration de l’ARTM], ce que nous avons compris, c’est que ce n’est pas aussi précis que ça, a déclaré Mme Plante, jeudi, au cours d’une mêlée de presse. Au contraire, nous allons avoir le loisir de faire du rabattement en fonction des lignes d’autobus que nous souhaitons. Ça ne va pas se limiter au REM uniquement.»

«La mobilité à Montréal, on ne veut pas la limiter», a-t-elle ajouté.

Un document obtenu par La Presse canadienne rapporte que l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) s’engage à ce qu’«aucun service de transport collectif (excluant le transport adapté) ne soit offert reliant l’un ou l’autre des bassins de non-concurrence pour les Antennes Deux-Montagnes, Sainte-Anne-de-Bellevue et Rive-Sud, respectivement au centre-ville de Montréal».

Un bassin de non-concurrence est par exemple situé à l’ouest de l’autoroute 13 à Montréal. De plus, aucun service de transport en commun entre la station de métro Lionel-Groulx et l’aéroport ne serait permis.

La mairesse Plante a invité l’équipe derrière le projet de REM, c’est-à-dire, CDPQ Infra, la filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec responsable des grands projets d’infrastructures, à expliquer la situation à la population. «J’encourage [CDPQ Infra] à partager les informations parce que ce sont des questions qui sont importantes», a-t-elle affirmé.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.