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925 000$ pour garder les étudiants anglophones au Québec

Quebec Immigration, Diversity and Inclusiveness Minister Kathleen Weil responds to reporters questions over the Syrian refugees crisis, at a news conference, Wednesday, September 16, 2015 at the legislature in Quebec City. THE CANADIAN PRESS/Jacques Boissinot Photo: Jacques Boissinot/La Presse Canadienne

Pour stopper l’hémorragie provoquée par des étudiants anglophones québécois qui quittent la province dès la fin de leurs études, 925 000$ seront investis par Québec dans des programmes de placement et de soutien à cette communauté.

«Nous ne pouvons pas rester passifs, en tant que société, face à ce départ de jeunes québécois anglophones», a fait valoir mercredi la ministre responsable des Relations avec les Québécois d’expression anglaise, Kathleen Weil, en conférence de presse à l’Université Mcgill.

L’enveloppe budgétaire sera fourni eà l’Université McGill, aux Youth Employment Services Montréal (YES Montréal) et à l’association estrienne des Townshippers. Cet annonce survient un mois après que la ministre Weil eut accordé une enveloppe de 950 000$ à cinq autres groupes anglophones, dont l’un est lié à l’Université Concordia, pour soutenir les communautés.

Au total, cet argent doit contribuer à conserver 400 personnes à Montréal comme en région.

«Les statistiques que nous avons étudiées font état d’un exode de deux tiers des jeunes gradués anglophones. Le taux de rétention est d’environ 95% du côté francophone.» – Kathleen Weil, ministre responsable des Relations avec les Québécois d’expression anglaise

L’Association étudiante de l’Université McGill n’a pas voulu faire de commentaire à la suite de l’annonce de son établissement.

Convaincre de rester
Ces différents partenariats visent à offrir des programmes de mentorat et de stages aux étudiants, mais aussi à renforcer leur français pour qu’ils puissent mieux exercer leurs fonctions.

«Les jeunes anglophones sont très inquiets par rapport à leur maîtrise de la langue française, a observé la directrice exécutive de YES Montréal, Iris Unger. Ils n’ont pas la confiance nécessaire.»

L’Université McGill jouera quant à elle un rôle important dans la recherche des explications de ces départs. «Nous voulons comprendre les facteurs qui déterminent les décisions de quitter des jeunes élevés ici, mais aussi de ceux qui viennent étudier ici», a affirmé le directeur de l’Institut des politiques sociales et de la santé de McGill, Daniel Weinstock.

La situation économique actuelle du Québec fait en sorte que les besoins de main d’œuvre sont importants, a souligné Mme Weil. Cette dernière croit les diplômés d’origine anglophone pourraient combler à ce manque.

La ministre s’est également dite ouverte à collaborer avec d’autres établissements scolaires par l’entremise du Secrétariat des relations avec les Québécois d’expression anglaise.

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