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Salaire minimum: Montréal veut que les partis politiques se commettent

Photo: Chantal Lévesque/Métro

Le président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Benoît Dorais, a invité les partis politiques provinciaux à prendre position sur le salaire minimum à 15$ l’heure en vue de l’élection de l’automne.

«Je pense que c’est un débat de société qu’on devrait avoir et on voit que l’ensemble des partis au conseil municipal jugent que le salaire minimum devrait être décent et que c’est 15$ l’heure. On souhaite que les partis politiques se commettent», a-t-il déclaré mardi à la sortie du conseil municipal.

Mardi, Métro révélait que la Ville de Montréal en était justement dans les derniers milles pour hausser le salaire minimum de ses employés à 15$ l’heure.

Environ 270 employés en équivalent à temps plein gagnent moins de 15$ l’heure en ce moment chez les fonctionnaires municipaux, a appris Métro. «Ça représente peu d’employés, ça reste marginal par rapport au budget de la Ville», a dit M. Dorais, sans s’avancer sur des chiffres.

Le président du comité exécutif a rencontré les syndicats pour s’assurer qu’une telle hausse puisse convenir aux règles des conventions collectives.

«On a parlé de la difficulté de la relativité salariale. C’est le positionnement des tâches par rapport aux autres, a-t-il rapporté. Parce si ça fait en sorte qu’on augmente le salaire de l’ensemble des autres postes, ça transforme l’impact marginal sur le budget en beaucoup d’argent», a-t-il soutenu.

Il dit avoir demandé aux syndicats de l’aider à trouver des solutions et qu’une de celles-ci est que «durant la prochaine campagne électorale, les partis [provinciaux] s’engagent à donner un salaire décent, qui est celui de 15$ l’heure.»

Les sous-contractants à l’étude
Dans une motion qui a finalement été reportée, le conseiller de Snowdon, Marvin Rotrand , réclamait que la Ville étudie aussi la possibilité d’exiger de ses sous-contractants qu’ils paient leurs employés au moins 15$ l’heure.

Benoît Dorais a estimé que cela nécessiterait davantage d’analyses que le salaire des fonctionnaires. «Il y a beaucoup de fournisseurs qui peuvent être des entreprises d’économie sociale, ça demande un peu plus d’analyses. L’important pour nous était de montrer l’exemple. On a besoin de nos syndicats pour y arriver», a-t-il indiqué.

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