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Vers plus de design et d’architecture dans les contrats municipaux

Le stade a été finaliste dans la catégorie des meilleurs bâtiments sportifs au monde des WAN Awards. Photo: Olivier Blouin

La Ville de Montréal souhaite que le design et l’architecture soient davantage considérés pendant l’octroi de contrats.

C’est du moins ce que vise le Plan d’action en design dévoilé mercredi, qui fait partie des huit plans d’action de la stratégie économique de l’administration de Valérie Plante.

«C’est l’objectif. On essaie d’éliminer ce qui nuit à la qualité dans le design et l’architecture. Une des premières était l’élimination de la condition du plus bas soumissionnaire. Il va falloir revoir la politique contractuelle», a précisé la responsable de la culture et du patrimoine au sein du comité exécutif, Christine Gosselin.

Le plan d’action pour le design comprend une enveloppe de 3,8M$ pour établir un agenda pour la qualité en design et en architecture et la mise à jour des processus et de plusieurs outils d’aide aux entreprises de design.

Toutefois, l’administration se dit consciente qu’à terme, cette stratégie pourrait être coûteuse. «On est conscients que ça va générer des demandes budgétaires supplémentaires. Plus de qualité, ça passe par une majoration des budgets, mais il va falloir se donner des priorités», a affirmé Mme Gosselin.

Deux autres plans

La Ville de Montréal a présenté mercredi deux autres stratégies de développement économique, une pour le savoir accompagné d’une enveloppe de 6,6M$ et l’autre pour le développement international qui aura un budget de 4,3 M$.

Ce deuxième montant servira notamment à payer des missions économiques montréalaises à l’étranger, comme celle pour laquelle Valérie Plante s’envolera au Japon vendredi, accompagné de 26 entreprises.

«Les missions, c’est un des gros morceaux, mais il y a aussi de l’accompagnement pour amener les entrepreneur à aller vers l’international», a indiqué le responsable du développement économique, Robert Beaudry. Il donne en exemple des rencontres entre investisseurs étrangers et des compagnies montréalaises.

Des programmes d’aide supplémentaire aux entreprises étrangères seront dévoilés dans les prochaines semaines, a-t-il ajouté.

«Ce qui est important, c’est le branding de Montréal. Il faut essayer d’avoir une image de marque montréalaise pour rayonner sur ce qu’on est : une ville universitaire, de savoir, d’innovation et de qualité de vie. Moi, je vends Montréal avec ces secteurs», a avancé M. Beaudry.

L’argent investi dans le plan de savoir servira quant à lui à une meilleure collaboration entre le milieu de la recherche universitaire, la Ville de Montréal et les entreprises.

«On veut développer des projets d’innovations. Il y a des choses qui se développent dans les universités et il faut que la Ville et les entreprises puissent en bénéficier», a soutenu le responsable de la ville intelligente, François Croteau.

Il donne l’exemple des données personnelles qui sont recueillies par la Ville et qui posent des questions éthiques si elles sont utilisées en intelligence artificielle. «Déjà, l’industrie se positionne, mais la Ville est un joueur majeur, car elle va générer beaucoup de données. Il faut travailler sur des projets de recherches pour se positionner», a mentionné M. Croteau.

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