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Une vague de chaleur extrême attendue à Montréal dès samedi

La météo s’annonce extrême dans la grande région de Montréal pour la première fin de semaine de juillet, avec une journée particulièrement intense le 1er juillet, jour de déménagement pour de nombreux Québécois.

Une masse d’air tropical dépassant les 30°C s’installera sur la métropole dès le samedi 30 juin et restera au moins jusqu’au 4 juillet. Dimanche s’annonce pour être la journée la plus chaude alors que le mercure doit grimper jusqu’à 36°C avec des températures ressenties qui pourraient dépasser les 45 degrés. À ce stade, la chaleur est considérée comme dangereuse pour la santé.

Une canicule se définit par une vague de chaleur durant laquelle la température atteint ou dépasse les 30°C le jour et 20°C la nuit pendant au moins trois jours consécutifs. Ce sera la première canicule de l’été 2018 à Montréal et elle devrait s’étaler sur au moins cinq jours.

La chaleur accablante pose des dangers sérieux pour la santé. Il faut s’hydrater beaucoup, rester à l’ombre ou, idéalement, dans des endroits climatisés, rappelle le météorologue Steve Boily d’Environnement Canada.

Pour les déménageurs et les travailleurs, la Direction de santé publique (DSP) de Montréal rappelle également qu’il faut limiter les efforts physiques en période de chaleur extrême. La DSP recommande à la population de prendre des nouvelles de leurs proches qui sont âgés ou qui souffrent de problèmes de santé.

Vers de nouveaux records?
Le 1er juillet 2018 pourrait fracasser des records historiques. La plus haute température enregistrée dans les dernières années remonte à 2014, alors que le mercure s’était élevé à 33,2°C. La température la plus chaude jamais enregistrée à Montréal est de 37,6°C, en août 1944. Est-ce que le record pourrait être battu le 1er juillet? «Ce n’est pas impossible», répond prudemment Steve Boily. Le météorologue n’est toutefois pas convaincu que cela se produise.

Pour ce qui est de la température ressentie (humidex), les chiffres peuvent sembler affolants, mais M. Boily rappelle qu’il s’agit d’un indice, pas de la température réelle, et qu’il est normal que le facteur humidex soit très élevé lorsqu’il fait plus de 30 degrés et que l’air est humide.

De la neige… en juin
Pendant ce temps, les habitants de Terre-Neuve ont vécu une journée tout à l’opposé alors qu’il a neigé, mardi matin. Ce n’est pas un phénomène si rare dans cette région, mais il y a tout de même de quoi être surpris.

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