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Les travaux de rénovation du Biodôme avancent rondement

Photo: Josie Desmarais

Le tiers des travaux de rénovation du Biodôme est maintenant complété. L’échéancier et le budget sont jusqu’ici respectés et les animaux en exil vont bien.

C’est ce qui ressort de la visite de chantier organisée mardi pour les médias. Les travaux, qui s’échelonnent sur une année, ont nécessité le déplacement de quasiment tous les animaux, parfois jusqu’à Calgary.

«Oui, c’est un stress pour eux, mais les études qu’on réalise à chaque décès ne démontrent pas de lien de cause à effet avec le déménagement. Les manchots qu’on a relocalisés au sous-sol ont même pondu une dizaine d’œufs», a mentionné Yves Paris, le directeur du Biodôme.

Les poissons qui sont les seuls à être restés sur place font l’objet d’un monitorage particulier afin de s’assurer que les vibrations ne causent pas de problème. Jusqu’ici, le principal défi pour la pérennité des collections, c’est l’évacuation de la poussière issue de la démolition d’une partie des gradins de béton de l’ancien vélodrome qui s’accumule sur les vitre et les feuilles des végétaux et qui nuit à la photosynthèse.

Mais ces percées dans le béton permettront de laisser passer plus de lumière dans la future entrée, tout en «révélant comme jamais l’architecture de Roger Taillibert», dixit Charles-Mathieu Brunelle. Rappelons que, même 25 ans après la reconversion du vélodrome en Biodôme, l’architecte français du Stade olympique ne digèrerait toujours pas que celui-ci serve à héberger des pingouins.

Une fois la phase de démolition terminée, le Biodôme pourra entamer sa mue. «L’idée générale, ce sera de ne plus avoir de parcours linéaire et de favoriser l’immersion», a répété Rami Bebawi, l’architecte de la firme Kanva responsable de repenser le nouveau Biodôme. Une passerelle permettra notamment de voir les paresseux de plus près, mais aussi de sentir et entendre les macareux de la zone subarctique. Un mur de glace sera ajouté, de même qu’une paroi d’argile pour développer le créneau des perroquets. Une plage sera créée pour favoriser la reproduction des manchots et les lynx seront plus visibles.

Les travaux doivent être terminés d’ici la fin juin, mais l’institution muséale prévoit un délai de deux mois pour la réintroduction des animaux. «Jusqu’ici, tout va bien, le budget (21M$) est respecté et les travaux avancent tel que prévu, en vue d’une réouverture d’ici fin septembre 2019», a précisé l’élue de l’administration Plante, Laurence Lavigne-Lalonde, qui suit le dossier.

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