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La publicité controversée des condos Osha sera retirée

La publicité en question. Tirée de Facebook, Ioana Comat. Photo:

Le promoteur des condos Osha a choisi vendredi de retirer sa campagne publicitaire controversée et jugée malhabile à l’égard des peuples autochtones par plusieurs résidants d’Hochelaga-Maisonneuve.

Dans un courriel envoyé à Métro en matinée, le promoteur tempère les propos qu’il avait tenus la veille. «Nous sommes sensibles aux questionnements soulevés par certains concernant notre récente campagne publicitaire. L’objectif de cette dernière n’étant pas d’offusquer qui que ce soit, nous allons la modifier afin de retirer certaines mentions historiques, incluant la campagne d’affichage», a expliqué le porte-parole marketing du groupe immobilier, Hugo Deschênes par courriel.

«Hochelaga. Osha AGA. Remarquable habitat», pouvait-on lire sur ladite affiche promotionnelle qui sera retirée sous peu et qui avait fait l’objet de vandalisme.

À l’origine, le promoteur disait avoir choisi ces termes pour leur «signification historique». D’après l’entreprise, qui prétend s’appuyer sur les propos du chef Billy Two-Rivers, le nom «Hochelaga» serait un dérivé des termes Osha et Aga, «qui auraient été donnés par les autochtones à Jacques Cartier et à son équipage à leur arrivée».

Depuis lundi, plusieurs résidants du quartier se sont opposés à cette vision des choses. «Il y a tellement de choses [problématiques] sur cette photo que je ne sais pas par quoi commencer. Peut-être par le fait qu’on réutilise encore et encore cette idée […] du contact pacifique et convivial comme signe de rapprochement des peuples», a notamment déploré la Montréalaise Ioana Comat, sur les réseaux sociaux. Une publication qui a rapidement obtenu des centaines de partages.

Idem dans le groupe «Hochelaga MON Quartier», qui regroupe plus de 14 000 membres, où une femme a martelé que d’«utiliser et célébrer le colonialisme pour vendre ses condos, c’est dégueulasse».

Vendredi matin, sur le site oshacondos.com, toute référence aux peuples autochtones avait disparu, puis avait été remplacée par cette même réaction écrite du promoteur.

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