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Le coût élevé du transport en commun dénoncé

Photo: Archives Métro

Plusieurs groupes communautaires dénoncent le coût élevé du transport en commun pour les plus pauvres. Ils veulent que le Québec prenne l’exemple de la France.

Une quarantaine de groupes communautaires seront représentés mercredi dans le rassemblement de l’Hôtel de ville qui vise à dénoncer le coût trop élevé du transport en commun pour les moins nantis. «Un aller-retour à 6$ c’est une grosse dépense quand tu reçois de l’aide sociale et qu’il te reste moins de 100$ pour finir le mois une fois que tu as payé ton loyer», illustre Jean Lalande, coordonateur du Comité des droits sociaux du Sud-ouest de Montréal.

Il souligne que ce type de tarif empêche plusieurs personnes démunies de se déplacer pour recevoir des soins ou aller à des entretiens d’embauche. Ce n’est pas la première fois que ce genre de demande est adressée au gouvernement, mais rien jusqu’ici n’a été fait. «À ce stade-ci, on veut une reconnaissance du problème et des efforts pour ne pas l’aggraver», ajoute M. Lalande.

À la STM, on souligne que ce genre de mesure incombe au gouvernement. «À la STM, on n’a pas les budgets nécessaires», indique Odile Paradis, responsable des relations publiques. Elle souligne que Montréal est la grande ville canadienne où il faut travailler le moins longtemps au salaire minimum pour acheter une CAM (7,6 heures à Montréal contre 12,3 heures à Toronto).

En France, plusieurs solutions ont été mises en place. Depuis 2009, la Carte solidarité transport offre notamment 50% de réduction sur les billets à l’unité aux personnes vivant dans la précarité. Pour les titulaires de l’aide sociale, c’est la gratuité complète. La mesure n’a pas permis d’éviter la controverse à cause de son coût pour les contribuables. Selon certains élus de droite, elle renforce aussi une «culture d’assistanat».

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