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Carte Opus et vie privée: la STM se fait rassurante

L’arrivée de la carte à puce de la STM pose la question du respect de la vie privée des usagers ainsi que de la protection des données confidentielles, mais la STM se fait rassurante. 

Avec sa carte OPUS, la STM peut techniquement vous suivre à la trace. En effet, dès cet hiver, certains possesseurs de la nouvelle carte à puce devront faire enregistrer informatiquement certaines données personnelles, comme leur nom et leur adresse.

Ainsi, lorsqu’ils utiliseront le bus ou le métro, les données de validation (date, heure et lieu de passage) pourront être associées à leur numéro d’abonné. En plus de contrer la fraude, ce système doit permettre à la STM de mieux comprendre les habitudes des usagers.

Mais certains voient dans ce procédé un empiétement sur leur vie privée.

Inspiré de la France

En France, la Commission nationale de l’informatique et des libertés est intervenue dans le débat en demandant que les données de validation des cartes de métro ne soient reliées à un numéro d’abonné que durant 48 heures, et uniquement à des fins de lutte contre la fraude.

«Au Québec, on fonctionnera sur la même base et l’on aura même un type de protection supplémentaire concernant les données», indique Odile Paradis, porte-parole de la STM. Il s’agira d’éviter que des pirates pénètrent le système informatique où sont stockées les données.

En France, en 2006, le manque de sécurisation du système informatique de la Régie autonome des transports parisiens avait permis à un internaute d’accéder à près de 1 400 fiches confidentielles d’usa­gers. Le fraudeur avait là suffisamment d’information pour usurper l’identité des usagers.

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