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Formation du comité exécutif: Les atouts du jeu de Tremblay

Mathias Marchal et Marie-Eve Shaffer - Métro

Sa réélection con­fir­mée, le maire Trem­blay doit maintenant former son comité exécutif, l’équi­­valent au niveau mu­ni­cipal du conseil des mi­nis­tres. Pas facile à faire quand votre  parti a per­­du beaucoup de bons joueurs et qu’il faut respecter un certain équilibre entre les arrondissements et la représentation des fem­mes.

Cinq défaites sont particu­lièrement difficiles à di­gé­rer pour Gérald Trem­blay, qui a été réélu pour un troisième mandat. Celles de Diane Le­mieux, qui pouvait devenir son bras droit, d’André Laval­lée (Trans­ports et Urba­nisme), de Michel Labrecque (président de la STM), de Marcel Tremblay (Communautés culturelles) et de Catherine Sevigny (Culture).

Ajoutez-y ceux qui ont pris leur retraite – Marcel Pa­rent (président du con­seil) et Cos­mo Maccicocia (Habitation) – et ceux qui sont sur la sellette, com­me Sammy Forcillo (Tra­vaux publics et Finances) et Luis Miranda (Service aux citoyens) et vous aurez une idée des nombreux postes ouverts.

Le maire Tremblay soumet­­tra la composition de son nou­­veau comité exécutif au vo­­te du conseil municipal le 23 novembre prochain. Le Con­­seil des Montréalaises de­mande à M. Tremblay d’assurer une meilleure représentativité des femmes au sein du comité exécutif, notamment aux postes clés comme le transport, la sécurité publique et l’habitation.

Moins de choix
Le problème, c’est que le parti du maire Tremblay, Union Montréal, a perdu des plumes au cours de cette élection. Sur les 65 élus que comptera le prochain con­seil municipal, 39 font partie de l’équipe du maire (contre 53 avant l’élection).

Mais comme il reste majoritaire, il n’a nul besoin d’aller recruter chez les deux autres partis pour former le comité exécutif, comme le souhaite pourtant Projet Montréal. «J’ai une très bonne équipe et la majorité de mon équipe a été réélue», a déclaré lundi le maire de Montréal.

Certaines grosses pointures semblent incontournables. Il s’agit de Claude Dauphin (Sécurité publi­que), d’Alan DeSousa (Déve­lop­pe­ment durable et Environ­nement) et Mary Deros (Développement social et communautaire). Mais com­me le maire a promis «du changement», il devra nommer de nouveaux venus.

En attendant le changement de garde à la STM…
Bien que Michel Labrecque n’ait pas été réélu, les activités de la
Société de transport de Montréal (STM) se poursuivent. M. Labrecque
siègera comme président du conseil d’administration jusqu’à la
nomination de son successeur. Le nom de ce dernier sera connu après
l’assermentation des élus, qui est prévue le 12 novembre.

Les nouvelles têtes

Parmi ceux qui ont de l’expérience sur la scène municipale, citons Manon Barbe, la mairesse de LaSalle, qui aurait aussi l’avantage d’apporter une petite touche féminine. Michael Applebaum (Sports et Loisirs) et Marvin Rotrand, membre du conseil d’administration de la STM, pourraient prendre du galon, de même que le nouveau maire de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Joe Magri. «C’est quelqu’un qui a de très bons appuis au sein du parti», note une opposante de Vision Montréal.

Du côté des nouveaux venus qui émergent, citons l’ancien chef de police Gilles Deguire (maire de Montréal-Nord) et le premier représentant de la communauté haïtienne à l’Hôtel de Ville, Frantz Benjamin (Saint-Michel – Parc-Extension) et Jocelyn-Ann Campbell (Ahuntsic).

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