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Aérospatial : la crème de la crème se trouve à Montréal

Photo: Collaboration spéciale

Deux équipes de Polytechnique et de l’École de technologie supérieure (ÉTS) sont montées sur les plus hautes marches du podium de l’Intercollegiate Rocketry Engineering Competition (IREC), une compétition universitaire internationale annuelle tenue à la fin du mois de juin par l’Experimental Sounding Rocket Association dans le désert de l’Utah, aux États-Unis.

C’est la deuxième année consécutive que l’équipe de Polytechnique remporte la compétition, qui consiste à envoyer une fusée-sonde à précisément 10 000 pieds (3,05km) dans les airs. Une fusée-sonde est un engin, haut de quelques mètres, qui permet des expérimentations à une altitude inférieure à celle des satellites, mais supérieure à celle des ballons.

Pour le directeur général de l’équipe, Christophe Leclerc, cette réussite démontre le grand savoir-faire montréalais en terme de génie aérospatial.

«Montréal est l’une des trois plus grosses villes au monde avec Seattle et Toulouse en terme d’ingénierie aéronautique. Avec de nombreuses entreprises, dont MDA, un leader mondial dans la fabrication de satellites, nous sommes bien placés», a-t-il lancé, optimiste pour son avenir.

S’il constate que l’exploration spatiale semble délaisser les vols habités et l’aspect très scientifique de la recherche, il note les besoins grandissant pour la construction de satellite et pour leur transport.

D’ailleurs, après avoir aboli son programme de navette, la NASA s’est tournée vers le secteur privé pour transporter des hommes à bord de la Station spatiale internationale.

Des options intéressantes que l’étudiant devra considérer durant sa quatrième et dernière année de baccalauréat.

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