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Aux origines du Plateau

Photo: Caroline Bergeron

Une réelle incursion historique au cœur du Plateau-Mont-Royal, c’est ce que présente la nouvelle exposition du musée Pointe-à-Callière qui tente, à travers objets et récits, d’expliquer pourquoi ce quartier a une notoriété sans pareil.

L’exposition Vies de Plateau, qui débute le 23 octobre et se poursuit jusqu’en septembre 2014, révèle les différentes étapes qui ont permis au secteur de forger son identité. En entrevue avec Métro, la directrice générale du musée, Francine Lelièvre, explique que ce quartier est considéré par plusieurs magazines internationaux comme un des endroits les plus créatifs de l’Amérique du Nord. «C’est un véritable terreau fertile d’où plusieurs artistes et intellectuels ont émergé, comme Jean-Paul Riopelle et Michel Tremblay, mais aussi des politiciens et des entrepreneurs», dit-elle.

Avec le Plateau, le défi était de rassembler toutes les traces d’histoire existantes pour remonter aux origines, et confirmer ainsi que le quartier a toujours eu cette âme créatrice, poursuit Mme Lelièvre. Dans une scénographie qui s’élabore en rues thématiques, les visiteurs découvriront une centaine d’objets, des documents d’archives, des photographies et des films. Avec ces artefacts, on comprend mieux les origines très métissées du Plateau, qui a accueilli plusieurs groupes d’immigrants, dont les juifs, les grecques et les portugais, qui ont tous participé activement aux mouvements de syndicalisation.

L’exposition Vies de Plateau s’inscrit dans une série d’expositions sur les lieux emblématiques de Montréal. Dans le passé, Pointe-à-Callière a notamment consacré des expositions au Canal de Lachine et au Vieux-Montréal.

D’où vient le nom Plateau?
Certains prétendent que c’est grâce à l’école primaire Le Plateau, et à un chauffeur d’autobus, que le quartier devrait son nom. À la fin des années 30, le trajet d’autobus de la rue Sherbrooke s’arrêtait devant le parc La Fontaine, à la hauteur de l’école. Le chauffeur prenait l’habitude d’annoncer l’arrêt en criant « Le Plateau! ». Le mot se serait répandu, et, au fil du temps, se serait imposer pour désigner le secteur au nord du parc. Ce n’est pourtant qu’en 1971 qu’il est officiellement reconnu par les autorités municipales.

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