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Pas assez de stationnements dans le Vieux-Montréal, selon les commerçants

Le manque de places de stationnement et leur coût élevé préoccupent les résidants, les commerçants et les gens d’affaires du Vieux-Montréal.

Ce problème allégué de stationnement pourrait freiner le développement du quartier en décourageant des visiteurs potentiels, en plus de compliquer la vie de ceux qui y habitent.

C’est l’élément principal qui ressort d’une étude réalisée pour le compte de la Société de développement commercial du Vieux-Montréal auprès de divers acteurs du secteur, dévoilée mardi lors d’un colloque sur l’avenir du Vieux-Montréal.

Pour améliorer la situation, certaines solutions font pratiquement consensus auprès des personnes consultées, soit d’offrir des stationnements gratuits l’hiver et le week-end, d’aménager des stationnements publics à faible coût en périphérie du Vieux-Montréal et de mieux annoncer la présence des stationnements existants.

La sous-utilisation du marché Bonsecours est le deuxième facteur de mécontentement. «Cet endroit est toujours vide», a commenté l’un des participants à l’étude. Les gens d’affaires et les résidants voudraient y voir ouvrir des commerces de proximité, comme des boulangeries et des fruiteries. Ils déplorent aussi la surabondance de boutiques souvenirs et de commerces trop haut de gamme dans le quartier.

D’autre part, la cohabitation entre piétons, voitures et calèches ne semble pas être toujours harmonieuse. Les calèches sont accusées d’entraver la circulation alors que les piétons traverseraient la rue n’importe comment. Une mesure préconisée à cet effet est de contrôler la circulation par des feux pour piétons, notamment sur la rue de la Commune aux coins de la rue Saint-Laurent et de la place Jacques-Cartier.

«Les rues fermées aux voitures l’été causent des problèmes à certains acteurs, souligne en outre le professeur à l’ESG UQAM, Benoit Duguay, l’un des auteurs de l’étude. Il faut donc repenser la piétonisation en fonction d’un large consensus.»

L’exercice avait pour objectif de réfléchir aux enjeux importants pour le Vieux-Montréal afin d’aboutir sur des actions concrètes pour favoriser le développement et le bon voisinage dans le quartier.

Le directeur de l’arrondissement Ville-Marie, Alain Dufort, était au colloque mardi afin de prendre connaissance des problématiques soulevées par les gens du Vieux-Montréal et des solutions proposées.

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