Compostage satisfaisant dans Villeray–St-Michel–Parc-Extension

Plus de 122 tonnes de résidus alimentaires ont été ramassées dans deux secteurs de l’arrondissement Villeray–St-Michel–Parc-Extension, six mois après le début d’un projet-pilote de compost.

À un tiers de la durée du projet, l’arrondissement juge qu’il est sur la voie du succès. Environ 50% des 8 011 unités d’habitation ciblées participent à l’initiative, c’est-à-dire qu’ils se sont volontairement dotés d’un bac à compost brun fourni par la Ville.

«Chaque semaine, nous recevons de nouvelles demandes d’adhésion», affirme Jacqueline Voghel, chargée de communications à l’arrondissement.

Si les rues ne semblent pas toujours parsemées de ces bacs les mercredis matin, jour de collecte, c’est que certains le déposent aux deux semaines, alors que d’autres le partagent avec leurs voisins ou font leur propre compost, estime Mme Voghel.

«Ce que je tire de cet excellent taux de participation, c’est que les citoyens sont prêts à passer au compostage», conclut de son côté Marie-Ève Chaume, responsable du dossier Matières résiduelles au Conseil régional de l’environnement de Montréal.

Mme Chaume estime que tout gain est positif dans ce dossier. «Toute cette matière, l’équivalent de quinze camions de huit tonnes, prenait auparavant le chemin du site d’enfouissement, souligne Mme Chaume. C’est important que les Montréalais aient le choix de composter partout et en tout temps.»

Les matières organiques ramassées dans les districts de Villeray et de François-Perrault sont expédiées dans un centre de traitement de Saint-Thomas, près de Joliette, pour être transformées en compost à être utilisées notamment par des agriculteurs locaux.

Le projet-pilote prendra fin en décembre 2014. L’arrondissement semble toutefois confiant que la collecte de matières organiques se poursuivra au-delà de cette période, ayant accordé un contrat de trois ans à la compagnie Maurice Dumas, responsable de cette collecte. Il espère l’étendre éventuellement à de plus larges secteurs.