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Coderre était au courant de la situation dans le Village gai

Photo: Archives Métro

Le maire de Montréal Denis Coderre était au courant des cas de violence dans le Village gai rapporté dans un article du journal Le Devoir vendredi.

Certains intervenants interrogés dans l’article soutiennent qu’une détérioration de la qualité de vie dans le quartier est visible depuis décembre 2013. Les cas de violence seraient beaucoup plus importants que ceux déclarés par la police, selon eux.

Le maire de Montréal, et également maire de l’arrondissement Ville-Marie qui comprend le secteur du Village gai, assure que des citoyens l’avaient déjà mis au courant de cette situation lors d’un conseil municipal.

«Certains résidants m’avaient effectivement rapporté des situations de violence en décembre dernier», affirme-t-il dans une entrevue dimanche avec Métro.

Mais depuis, M. Coderre assure avoir rencontré Marc Parent, chef du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Vincent Richer, le commandant du poste de quartier 22, qui englobe la partie Est du quartier, et Bernard Plante, directeur de la Société de développement commercial du Village.

«Ils sont sensibles à la situation», affirme-t-il, sans mentionner précisément ce qui a été dit lors de ces rencontres.

Il précise qu’il tentera de savoir si d’autres solutions sont nécessaires pour remédier à la situation et aux craintes des citoyens afin qu’un climat de sécurité revienne.

«Je ne crois pas qu’il y ait plus de crime, mais s’il y en a, c’est des cas de trop», clame le maire qui dit vouloir éclaircir la situation et «trouver des solutions au sentiment d’insécurité de la population».

Un plan d’intervention est actuellement en vigueur au SPVM et offre notamment aux citoyens un formulaire en ligne pour signaler des actes criminels et une augmentation de la présence policière dans le quartier. Le maire Coderre se dit ouvert à la possibilité de bonifier l’offre.

«Il faut encourager les gens à dénoncer les cas de violence sans crainte, sans représailles. S’il faut que j’augmente l’éclairage dans le quartier ou les effectifs de police, je vais le faire. Si nous avons besoin de plus de caméras de surveillance, je vais m’assurer que ce soit fait en respectant la vie privée des résidants», propose le maire.

Québec solidaire inquiet
La candidate solidaire dans Sainte-Marie–Saint-Jacques, Manon Massé, a dénoncé dimanche la hausse des incidents violents perpétrés dans le Village gai à Montréal.

Selon elle, il s’agit d’abord d’un problème d’homophobie répandu dans la société et craint que l’augmentation de la présence policière dans le quartier judiciarise la situation.

Pour y répondre, Québec solidaire propose, entre autres, de remettre en place les cours d’éducation sexuelle au secondaire afin de sensibiliser les jeunes à la diversité sexuelle.

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