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La ligne jaune branchée au réseau mobile d’ici la fin de l’année?

Photo: Yves Provencher/Métro

Les stations de la ligne jaune pourraient être branchées au réseau mobile, qui est présentement en construction dans le métro, pendant les travaux qui y sont réalisés le week-end.

«J’ai insisté pour qu’on évalue la possibilité de profiter des travaux sur la ligne jaune pour [brancher] la ligne jaune, a fait savoir mercredi le président de la Société de transport de Montréal (STM), Philippe Schnobb à Métro. Semble-t-il que c’est très envisageable.»

Depuis le début du mois de mars, la ligne jaune est fermée pendant le week-end. Des travaux de réfection du béton de la voûte du tunnel y sont réalisés et ce, jusqu’au mois de mai. Après une pause estivale, ils reprendront cet automne.

Parallèlement à ce chantier, un réseau mobile prend forme dans le métro. Télus, qui est responsable de la réalisation des travaux, doit commencer sous peu des tests dans les stations Place-des-Arts et Saint-Laurent où les premiers câbles coaxiaux ont été installés. D’ici l’automne, les usagers du métro pourront naviguer sur internet dans douze autres stations de métro, situées sur les lignes orange et verte, et dans les tunnels.

Si la ligne jaune devait être connectée au réseau mobile au cours de la prochaine année, les branchements se feraient vers la fin des travaux de réfection de la voûte du métro. «Tout dépend de l’évolution des travaux sur la ligne jaune, a insisté M. Schnobb. Pour l’instant, tout va bien, mais si jamais on est pris à la fin et qu’on doit décider entre finir les travaux ou passer des fils, on va finir les travaux.»

Quant aux autres lignes de métro, Philippe Schnobb n’écarte pas la possibilité de lancer des discussions avec les quatre entreprises de téléphonie cellulaire responsables d’installer le réseau mobile dans le métro, Bell, Telus, Roger et Vidéotron, pour accélérer le rythme des travaux. «J’aimerais bien que ces discussions aient lieu, a-t-il dit. Elles n’ont pas lieu présentement. Si jamais il est possible d’accélérer l’implantation, je verrais cela d’un bon œil.»

M. Schnobb a précisé que le rythme des travaux entourant le réseau mobile dépend notamment des chantiers qui sont en cours dans le réseau souterrain pour éviter qu’il y ait des conflits entre les différentes équipes de travail.

«Il faut aussi tenir compte du calendrier d’implantation des entreprises de téléphonie en fonction du budget qu’elles ont décidé d’y consacrer annuellement», a ajouté le président de la STM.

Pendant la dernière campagne électorale, le maire de Montréal, Denis Coderre, s’était engagé à demander à la STM d’accélérer la cadence des travaux entourant l’installation d’un réseau mobile dans le métro.

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