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Trois projets à ne pas manquer à la foire Écosphère

Photo: Collaboration spéciale

Pour sa troisième édition, le Projet Écosphère, la foire de l’écohabitation et de l’environnement, accueillera près de 200 exposants et 44 conférenciers. Voici un (très) bref aperçu des choses à ne pas rater.

 

  • Avec qui prendre un verre…

Claudie Dubreuil et son concept de maison-conteneur. Depuis septembre, la jeune entrepreneure vit dans une maison faite à partir de quatre conteneurs installés à Sainte-Adèle. «C’est fantastique. Les plafonds sont en métal, certains murs sont en bois de grange, le plancher est en béton et l’enveloppe extérieure en bois de pruche ne nécessite aucun entretien», explique la jeune femme. Dans le cadre de sa conférence, elle présentera aussi son prototype de loft réalisé à partir de deux conteneurs et d’autres projets similaires, qui ont fleuri à l’étranger comme un café Starbucks à Seattle. Si certains doutent de la réelle valeur écologique de ce genre de projet dans un contexte nordique, Claudie Dubreuil assure que le principal défi de ce genre de construction consiste plutôt à convaincre les municipalités d’autoriser ces bâtiments nouveau genre.

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  • Des projets à soutenir…

Le décathlon solaire d’étudiants montréalais. Le défi consiste à construire d’ici 2016 une habitation de 800 pi2 dont l’unique source d’énergie est le soleil. Il faut ensuite l’envoyer sur le site du concours, en Europe, et vivre pendant deux semaines une sorte de Loft Story écolo. En 2007, Team Montréal était arrivée 8e sur 20 dans la version nord-américaine de ce prestigieux concours. Cette fois, l’université Concordia et l’université McGill veulent présenter un condo qui s’intègrerait à un triplex solaire. «On va beaucoup travailler la domotique pour que la gestion de l’énergie se fasse à partir d’applications iPhone qui permettraient de gérer la demande énergétique entre électroménagers et même entre voisins», indique Daniel Tarantino, un des coordonnateurs du projet évalué à 1M$.

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  • Un concept à découvrir…

Les jardins comestibles. L’entreprise BioCité fait partie des rares entreprises québécoises à exploiter ce filon. «En plus de fournir des fruits et des légumes, ce genre de jardin nécessite beaucoup moins d’entretien, sans négliger le côté esthétique», clame Joachim Yensen-Martin, fondateur de BioCité. Dans les jardins de ses clients, on trouve des asperges, de la rhubarbe et des topinambours, dont les fleurs sont superbes et les racines succulentes, mais aussi de la livèche, dont les feuilles font une très bonne soupe tout en ayant comme avantage d’attirer les insectes bénéfiques tels que la coccinelle ou les abeilles pollinisatrices. Les clôtures hébergent des plantes grimpantes permettant de se délecter, entre autres, du kiwi rustique. L’entreprise propose aussi des jardins en bouteille permettant de faire pousser des fines herbes chez soi l’hiver.

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