Premières bornes de recharge électrique sur rue à Montréal

Les propriétaires de voitures électriques peuvent désormais recharger les piles de leur véhicule à l’une des bornes sur rue situées dans le centre-ville de Montréal.

Dans le cadre d’un projet pilote lancé mercredi, quatre bornes de recharge électrique de 240V ont été installées en bordure de la chaussée. Elles se trouvent dans le Quartier international, à l’angle des rues Gauvin et Saint-Jacques, ainsi que dans le Quartier des spectacles, à l’intersection de la rue Saint-Urbain et du boulevard René-Lévesque. Il en coûtera 1$ pour chaque heure de recharge.

«Ces bornes sont accessibles à tous les types de véhicules électriques disponibles sur le marché», a indiqué mercredi le président-directeur général d’Hydro-Québec, Thierry Vandal.

Une nouvelle signalisation a été mise en place pour réserver les espaces de stationnement aux voitures électriques.

Au cours des douze prochains mois, la Ville de Montréal et le Circuit électrique – le réseau de recharge de bornes électriques publiques au Québec – analyseront l’utilisation de ces bornes sur rue publiques par les automobilistes.

«Ce projet vise à déterminer la nature et l’envergure des besoins liés à la recharge sur rue, a expliqué mercredi le responsable des transports de la Ville de Montréal, Aref Salem. Nous étudierons différents éléments, tels que l’esthétisme, le tarif de recharge et le comportement des utilisateurs.»

M. Salem n’exclut pas la possibilité que des bornes de recharge électrique soient disposées sur les trottoirs des quartiers résidentielles hautement densifiés, mais il veut prendre connaissance des conclusions du projet pilote avant de donner le feu vert.

Ces quatre bornes sur rue ont été fabriquées au Québec par la société AddÉnergie Technologies. Elles font partie des 80 bornes de recharge électrique que la Ville de Montréal a acquises l’an passé au coût de 497 000$. Les 76 autres bornes doivent être installées d’ici la fin de l’année dans les stationnements municipaux des mairies d’arrondissement, des maisons de la culture, des arénas, des bibliothèques et de tout autre édifice public.

M. Salem a admis que la Ville a pris du retard dans l’installation de ces bornes électriques. Des délais de livraison en sont à l’origine.