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Le chômage devrait diminuer du quart d’ici 2017

Photo: Photcal.com

La croissance de l’emploi dans la région de Montréal sera supérieure à la moyenne provinciale dans les quatre prochaines années.

Selon les perspectives 2013-2022 d’Emploi Québec dévoilées mardi, l’emploi augmentera à Montréal de 0,9% par an d’ici 2017. En comptant les villes de banlieue, la hausse prévue est de 1% par an. Ajouté aux départs massifs de la première cohorte de baby-boomers, le taux de chômage montréalais devrait baisser de 10,2%, en 2012, à 8,3%, en 2017.

La ville continuera toutefois de trôner en avant-dernière position des régions ayant le plus fort taux de chômage, juste derrière la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.

«Entre 2013 et 2022, c’est plus de 1,1 million de personnes qui devraient quitter le marché du travail au Québec. Cela signifie qu’il faudra remplacer, en dix ans, plus du quart (27,7%) de la main-d’œuvre en emploi en 2012», note l’étude. Si l’on ajoute les nouveaux postes qui seront créés, les besoins de main-d’œuvre seront de 1,4 million au Québec.

Emploi Québec ne prévoit pourtant pas de pénurie, sauf dans certains secteurs spécialisés qui subiront des «périodes de rareté relatives». Les besoins de main-d’œuvre seront en majorité comblés par l’arrivée des jeunes générations, mais aussi par une augmentation de la part des immigrants et l’augmentation du nombre d’aînés sur le marché du travail.

«Les jeunes doivent aborder le marché du travail avec optimisme puisque les perspectives d’emploi sont favorables dans toutes les régions du Québec pour les prochaines années», a déclaré le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais. «Les importants projets créateurs de richesse sur lesquels mise le gouvernement du Québec, tels que la Stratégie maritime et la relance du Plan Nord, nous permettent d’espérer que nous dépasserons ces prévisions» a-t-il ajouté.

Selon la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), le gouvernement québécois devra faire plus dans le futur pour favoriser la relève au sein des petites et moyennes entreprises. «Nous estimons qu’entre 8000 et 10 000  entreprises québécoises sont menacées de fermeture au cours des 10 prochaines années en raison du manque de relève», déclarait en juin Michel Leblanc, président de la CCMM.

«Si elles s’avèrent, ces fermetures entraîneront des pertes brutes minimales totales de 8,2 G$ en PIB et de 80 000 emplois», ajoutait-il en marge de la présentation au gouvernement d’un rapport sur la question. la question du haut taux de chômage chez les immigrants devra aussi être résolue, selon M. Leblanc

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