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Rendre les indésirables, désirables

Des éco-volontaires de l’organisme Katimavik seront dans le Vieux-Montréal samedi après-midi pour offrir aux passants un autre regard sur les mauvaises herbes et les «bibittes». Entrevue avec un des coordonateurs, Kristian Gareau.

Quelles mauvaises herbes doit-on réhabiliter?
Le pissenlit est un bon exemple. Les jeunes feuilles font de très bonnes salades, on peut même faire mariner la racine pour la manger. Le plantin permet de faire des baumes pour notamment soigner les inflammations ou les piqures. Avec l’oxalyde, qui est souvent confondue avec le trèfle, on peut faire une bonne limonade qui favorise la digestion. L’idée, c’est de montrer qu’il y a des trésors cachés en ville, pas juste de la mauvaise herbe.

Sur place, il y aura un «hôtel des insectes». De quoi s’agit-il?
Il s’agit d’anciennes palettes de bois, dans lesquelles on installe des feuilles ou de la laine et d’autres matériaux pour créer différents habitats favorables aux insectes afin de favoriser leur implantation. On a tendance à l’oublier, mais les insectes favorisent la pollinisation et la biodiversité.

Animations 1000 visages, une agriculture
Place de la Dauversière
Samedi, de 14h à 18h.

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