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Saint-Lambert: premier bilan nuancé d’Osheaga

Photo: Josie Desmarais/Métro

Après une première fin de semaine de mesure du volume sonore pendant le festival Osheaga, les résidants de Saint-Lambert perçoivent une légère amélioration de la situation, bien qu’ils disent toujours se sentir «envahis» par le bruit.

Exaspérée par le vacarme provenant des scènes extérieures de ce festival de musique au parc Jean-Drapeau, la Ville de Saint-Lambert a installé un sonomètre sur le toit d’une maison lambertoise au cours de la dernière fin de semaine et demande que le volume sonore ne dépasse pas 50 décibels sur son territoire.

Bien que les résultats préliminaires ne soient toujours pas connus par le conseiller municipal responsable du dossier, les premières impressions sont partagées.

«Il y avait des pointes et des moments de silence [samedi]. Il me semble que l’an dernier c’était beaucoup plus régulier», reconnaît Hugues Létourneau, conseiller municipal de Saint-Lambert.

La porte-parole du promoteur evenko, Caroline Audet, avait effectivement indiqué à Métro jeudi dernier que la console de son avait été disposée plus près de la scène pendant le festival pour mieux contrôler le son.

Mais les résidants à proximité du fleuve restent catégoriques. «[Après le spectacle de vendredi soir], des gens me disaient que le bruit était encore très présent et qu’ils devaient fermer leurs fenêtres», ajoute M. Létourneau.

Les élus de Saint-Lambert se rassembleront à la mi-août et pourraient alors obtenir les résultats des premières lectures sonores. Avec un avis juridique en poche, le processus judiciaire pourrait suivre son cours, si on le juge nécessaire, et déboucher sur une poursuite contre la Ville de Montréal. «On regardera les périodes de pointes et le temps qu’elles durent. On verra comment nos citoyens réagissent. Mais on ne veut pas saisir la cour pour saisir la cour. Si un bon voisinage s’installe et que la situation s’améliore, on va dire bravo», précise M. Létourneau.

Les élus de l’arrondissement de Ville-Marie avaient décidé en mai de ne pas contraindre les organisateurs d’événements spéciaux sur l’île Sainte-Hélène à respecter une limite sonore précise, ce qui avait soulevé l’ire de la Ville de Saint-Lambert. Cette dernière avait envoyé une mise en demeure à l’arrondissement montréalais plus tôt dans l’été pour qu’elle impose une limite du niveau de décibels produits durant les concerts estivaux au parc Jean-Drapeau. «Ils nous ont répondu qu’ils nient toute responsabilité par rapport à cette situation», rapporte M. Létourneau.

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