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Clôture de l’École d’été de l’INM: «la voix citoyenne doit se faire plus forte»

Photo: Alexandre Claude

Soraya Elbekkali participe au Profil communication–médias citoyens de l’École d’été de l’Institut du Nouveau Monde (INM). Elle couvre l’événement en tant que journaliste stagiaire pour Métro.

«Je vous invite à faire preuve de vigilance, cet automne, lorsqu’auront lieu des débats importants sur plusieurs réformes. Il faudra faire entendre votre voix», a affirmé Michel Venne, directeur général de l’Institut du Nouveau Monde. Alors que la 11e édition de l’École d’été se clôturait, dimanche, il a tenu à rappeler l’importance de l’engagement citoyen, mais aussi le danger de tourner le dos à la politique.

La vingtaine de personnalités publiques qui se sont relayées sur la petite scène des Bobards ont tous reconnu que le foisonnement de l’engagement citoyen modelait notre ville et influençait nos conditions de vie. Les participants de l’École d’été l’ont une fois de plus démontré en venant présenter les idées de projets qu’ils ont retenus au terme de cet événement : Création de coopérative d’habitation intergénérationnelle et de crédit d’impôts pour l’utilisation d’engrais et de pesticides verts, réajustement du taux d’impôts aux grandes entreprises et aux banques.

Yves Bellavance, Coordonnateur de la Coalition montréalaise des Tables de quartier, croit qu’on doit se référer davantage aux citoyens. «Ils sont experts de leurs propres vies et de leurs milieux. Ils sont donc les mieux placés pour connaitre leurs besoins», avance-t-il.

Mais comment matérialiser ces idées et les faire adopter en dehors du cercle de gens convaincus? Hélène Laverdière, députée de Laurier-Sainte-Marie sait comment il est difficile de défendre des idées «progressistes». Elle le vit chaque jour en siégeant dans l’opposition. «J’ai souvent l’impression de parler à un mur. Mais ce n’est pas parce qu’ils [les conservateurs] ne veulent pas entendre qu’il faut se taire», explique-t-elle, incitant du même souffle le public à «parler tous ensemble encore plus fort».
Paul Ahmarani, comédien s’est aussi dit inquiet: «chaque jour on démonte notre social-démocratie». Pour celui qui n’hésite pas à prendre la parole publiquement sur différents enjeux, «se fermer la gueule c’est mentir par omission».

 

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