Vives réactions contre les débordements à l’hôtel de ville de Montréal

Les réactions sont vives à la suite de la manifestation d’employés municipaux qui a dégénéré lundi soir à l’hôtel de ville de Montréal.

Plusieurs organisations syndicales ont condamné les agissements de leurs membres. «On ne peut pas se permettre de dérapage, a signifié Marc Ranger, porte-parole de la Coalition syndicale pour la libre négociation. Nos membres sont fâchés, mais il faut garder le contrôle. Notre appel à la mobilisation, ce n’est pas un appel à la désobéissance civile.»

«Ce dérapage n’était absolument pas voulu par les dirigeants syndicaux. Ce qui s’est passé n’aide en rien le dossier sur les régimes de retraite», a de son côté reconnu Michel Parent, président du Syndicat des cols bleus de Montréal, en entrevue à TVA, soulignant toutefois que le niveau de colère de ses membres est élevé.

La Fédération des policiers et policières municipaux du Québec (FPMQ) a condamné «sans réserve» le saccage des manifestants. La CSN s’est aussi dissociée des gestes posés. L’Association des pompiers de Montréal a pour sa part lancé un appel au calme à ses troupes.

Le ministre des Affaires municipales Pierre Moreau a qualifié les gestes posés «d’inacceptables dans une société démocratique». «Qu’on soit pour ou contre la proposition faite par des élus, on n’a pas à recourir à la violence et l’intimidation pour changer les choses», a dit M. Moreau en entrevue à Radio-Canada.