Soutenez

Écoulement de BPC à Pointe-Claire

Photo: Archives Métro

Après le déversement de milliers de litres de liquides contaminés aux BPC survenu à Pointe-Claire en mars 2013, une nouvelle contamination a été détectée au début du mois dans le même secteur.

La Ville de Pointe-Claire a localisé le 7 août dernier un écoulement de BPC dans le réseau pluvial sur le boulevard Hymus, devant le site appartenant à l’entreprise Les équipements de puissance Reliance qui avait été touché par le premier déversement. La découverte a été faite dans le cadre de la reconstruction de toutes les infrastructures souterraines sur le boulevard Hymus, indique le maire de Pointe-Claire, Morris Trudeau, dans un communiqué transmis mardi.

«Nous avons donc complètement isolé leur système, on l’a débranché du réseau d’égout municipal. Actuellement, les eaux de pluie demeurent sur leur terrain», a précisé à Métro Robert Weemaes, directeur général de la Ville de Pointe-Claire.

La situation étant «temporairement corrigée», le ministère de l’Environnement doit maintenant intervenir pour assurer la pérennité des mesures appliquées par Montréal et Pointe-Claire.

Selon M. Weemaes, on peut «vraisemblablement» croire que la source de la contamination serait le site de Reliance. «Il y a un drain français autour du bâtiment [qui recueille] les eaux qui tombent sur le terrain. C’est ces eaux-là qui sont contaminées lorsqu’elles sont en contact avec le site. C’est ce qu’on peut présumer», avance-t-il.

Le réseau pluvial de la Ville de Pointe-Claire se déverse dans le Lac-Saint-Louis, ce qui fait craindre pour la santé de ses eaux, indique M. Weemaes.

Le site de Reliance est sous la responsabilité du ministère de l’Environnement, depuis une ordonnance ministérielle d’août 2013, qui en assure la décontamination sécuritaire à la suite du premier déversement.

Québec avait orchestré l’élimination des BPC entreposés illégalement sur le site l’an denier. Le gouvernement s’affaire actuellement à la caractérisation de tous les sols du site, afin de remettre un rapport en septembre. En cas de contamination des sols, le ministère devra prévoir la décontamination du terrain et des terrains voisins, si nécessaire.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.