Soutenez

Des groupes environnementalistes demandent plus d’argent pour la STM

Pendant que la Ville planifie son prochain budget annuel, des groupes environnementalistes demandent au maire de Montréal, Denis Coderre, de rehausser le financement de la Société de transport de Montréal.

«Les usagers ont assez fait les frais de la baisse de quote-part de la Ville de Montréal», a affirmé lundi le responsable des campagnes de transport du Conseil régional de l’environnement de Montréal, Félix Gravel. Celui-ci réclame, avec Équiterre et Transport 2000, que la Ville de Montréal investisse davantage d’argent dans les transports en commun.

Dans son budget 2014, la Ville de Montréal a versé une quote-part de 384M$ à la STM, en baisse de 3,8M$ par rapport à l’année précédente. En raison de cette baisse de revenus et de l’absence d’une source de financement «indexée, dédiée et récurrente», la STM a notamment dû réduire le service d’autobus depuis le moins de juin et abolir des postes de changeurs. Elle est toujours à la recherche de 20M$ pour boucler son budget.

«Ce qui a fait en sorte de fragiliser les finances de la STM, c’est la baisse de la quote-part de la Ville», a indiqué M. Gravel. La STM est rendu avec un fardeau encore plus grand à cause du vieillissement de son matériel et que tout coûte plus cher.»

Le Conseil régional de l’environnement de Montréal refuse de lancer des flèches au gouvernement du Québec puisqu’il n’a pas réduit sa contribution. Il pourrait malgré tout faire plus d’efforts, selon lui.

«Les autobus n’ont jamais été aussi pleins», a déploré le responsable du Conseil régional de l’environnement de Montréal. Il a souligné que des syndicats se sont plaints de cette baisse de service ainsi des citoyens de Notre-Dame-de-Grâce qui ont vivement critiqué la diminution de la fréquence des autobus de la ligne 105 – Sherbrooke.

Gravel a aussi noté un changement de discours de la STM depuis l’arrivée de l’administration de Denis Coderre. Au cours de l’été, pour justifier le report de l’achat d’autobus, la STM a indiqué que «le parc de bus actuel répondait aux besoins en 2014». «C’est la première qu’on entend ce genre de discours de la part de la STM, a-t-il dit. Elle justifie des compressions qu’elle dit nécessaires.»

«Il ne faut pas attendre pour dire comment on va ramener les gens dans le transport collectif. On a le vent dans les voiles à Montréal. En même temps, on met notre société de transport en déficit. Ça n’a pas d’allure!» –Félix Gravel, responsable des campagnes de transport du Conseil régional de l’environnement de Montréal

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.