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Le Théâtre Outremont souhaite un soutient financier de la Ville

Photo: Google Street View

Pour assurer sa survie, le théâtre Outremont demande un apport financier à la Ville de Montréal, a fait savoir à Métro son directeur général, Raymond Cloutier, mercredi.

Il réagissait aux propos du maire Denis Coderre, qui a annoncé au cours du comité exécutif mercredi que de «très bonnes nouvelles» s’en viennent pour le théâtre montréalais.

«[Le Théâtre Outremont] est un joyau qu’on se doit de protéger davantage. Ce sera une excellente nouvelle non seulement pour le milieu culturel, mais aussi pour l’ensemble des Montréalais», a précisé le maire au sujet de cette annonce qu’il compte faire «dans les prochaines semaines, sinon dans les prochains jours».

Le Cabinet du maire ne donne toutefois pas plus de détails, mais M. Cloutier confirme que des représentations ont été faites de leur part notamment auprès de l’arrondissement et de Denis Coderre pour les sensibiliser «au fait que [le Théâtre Outremont] n’est pas juste un outil local». Ils espèrent obtenir un statut «métropolitain» en plus d’obtenir un financement de la Ville.

«Je pense que l’arrondissement demeurerait le mandataire des opérations du théâtre, mais le soutient financier viendrait de la ville centre dans de plus grandes proportions», explique M. Cloutier au sujet de ses demandes, sans vouloir s’avancer sur la prochaine annonce du maire.

M. Cloutier estime que cette salle de près de 800 places, où des gens de partout à travers Montréal viennent assister aux représentations, ne peut pas être considérée comme une maison de la culture d’arrondissement. «C’est antinomique qu’il y ait seulement l’arrondissement d’Outremont qui en ait la responsabilité financière», affirme le directeur qui espère que la Ville reconnaisse une responsabilité dans le soutient de ses activités.

L’apport financier de la ville centre permettrait à ce théâtre, dont le bâtiment patrimonial date du début du 20e siècle, d’assurer sa survie. «[Sans la subvention de la Ville], il faudrait fermer les portes ici, c’est sûr», clame M. Cloutier. Il assure que les productions de son théâtre à but non lucratif s’autofinancent, mais ils peinent à assumer les frais variables, les salaires et le maintient du bâtiment.

«Et personne ne veut que ça devienne des condos ou une pharmacie», ajoute le directeur.

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