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Une lutte à deux à la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys

Deux équipes politiques s’affrontent dans l’Ouest-de-l’île de Montréal dans l’espoir de prendre les rênes de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB).

La présidente sortante, Diane Lamarche-Venne, souhaite renouveler son mandat. Elle s’est pour ce faire entourée de commissaires scolaires sortants sinon de personnes qui sont impliquées dans leur communauté. Max Martel a plutôt recruté des jeunes professionnels pour former son équipe. L’économiste de formation veut ravir le pouvoir à Mme Lamarche-Venne.

«Il y a beaucoup de pain sur la planche», a lancé la présidente sortante, en évoquant les nombreux défis qui l’attendent si elle est réélue. Surpopulation scolaire, projet de construction de nouvelles écoles, intégration des élèves allophones et réussite scolaire sont au nombre des dossiers périlleux auxquels le prochain président de la CSMB devra s’attaquer.

«Heureusement, nos états financiers sont équilibrés, a dit Diane Lamarche-Venne. C’est toujours un défi parce que les besoins sont immenses. Mais on a réussi à faire les compressions jusqu’à maintenant.»

La présidente de la CSMB s’attend à ce que le gouvernement de Philippe Couillard serre encore un peu plus la ceinture du milieu de l’éducation. Le cas échéant, il faudra faire preuve d’imagination, d’après Mme Lamarche-Venne, parce que «personne ne se tourne les pouces à la CSMB.»

S’il est élu à présidence de la commission scolaire, Max Martel veut plutôt opérer une petite révolution. Inspiré par la ville de San Francisco, il veut faire en sorte que «le dynamisme émerge du système d’éducation», c’est-à-dire, que les écoles soient plus ouvertes aux communautés et que la commission scolaire échange davantage avec les autorités municipales et gouvernementales.

«Il manque de dynamisme, a déploré M. Martel. Il faut changer nos mentalités.»

Le candidat à la présidence de la CSMB souhaite que les plus jeunes élèves fassent du bénévolat et que les plus vieux puissent suivre des formations en lien avec les dernières avancées technologiques. Il a cité en exemple la mécanique des voitures électriques ou même les rudiments de la domotique.

Les perspectives économiques sont très négatives, d’après Max Martel. Il s’est dit malgré tout prêt à diriger la CSMB. Il a remis en question la gestion de l’équipe de Mme Lamarche-Venne, en déplorant notamment les nombreux voyages à l’étranger d’un directeur général adjoint. «Ce n’est pas à la commission scolaire de faire ce travail, c’est au ministère», a lancé M. Martel.

La CSMB en chiffres

  • 53 000 élèves (62% d’entres eux sont allophones)
  • 92 établissements scolaires
  • 9000 employés
  • 470M$ de budget (2012-2013)
  • Taux de diplomation : 79,7% (MELS, 2013)

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