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Sombre bilan de la première année de Denis Coderre à la mairie pour Projet Montréal

Photo: Yves Provencher/Métro

À quelques jours du premier anniversaire de l’élection de Denis Coderre à la mairie de Montréal, Projet Montréal dresse le portrait d’un maire centralisateur qui n’a pas de «plan, ni de vision» pour Montréal.

«Si M. Coderre est à première vue empathique et ouvert, dans les faits, il agit seul, sans discuter de ses orientations, ce qui me semble dangereux pour Montréal», a affirmé vendredi le chef de l’opposition officielle, Luc Ferrandez.

Ce dernier s’est dit particulièrement inquiet de la centralisation qui est opérée par le nouveau maire, notamment dans sa réforme du financement des arrondissements. «[Cette] centralisation importante va toucher les artères, l’occupation du domaine public, les déchets, etc, a dit M. Ferrandez. Cet homme qui se prétend un grand bureaucrate a ignoré ou a oublié en campagne électorale de nous parler de son projet principal qui n’est pas partagé par les Montréalais.»

«La centralisation, c’est prouvé: ça ne fonctionne pour les firmes de 28 000 employés», a ajouté le chef de Projet Montréal, qui s’est dit davantage en faveur de la responsabilité, de l’imputabilité et de l’«empowerment» dans les arrondissements.

Si Denis Coderre semble présent auprès de ses citoyens et vigilant à l’endroit des menaces contre la Ville, il ignore les enjeux touchant les arrondissements qui sont responsables de donner des services à ces mêmes citoyens, selon M. Ferrandez. Sa réforme sur le financement des arrondissements en est la preuve. «La moitié des enjeux de terrain n’y sont pas», a fait remarquer le chef de Projet Montréal.

Luc Ferrandez a également déploré que le nouveau maire donne très peu de détails sur les négociations entourant le statut de métropole de Montréal. «Il s’est enfermé dernière des portes closes sans aucune discussion sur les enjeux, a-t-il dit. Qui sait ce que sera Montréal comme grande métropole? On ne sait pas ce qui est entré alors on ne sait pas ce qui va en sortir.»

Trop souvent, Denis Coderre gère ses dossiers de façon superficielle, estime M. Ferrandez. «Il a de bonne intentions, mais il n’y pas de suivi, pas de profondeur, pas de connaissance des domaines dans lesquels il veut implanter des projets», a-t-il dit.

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