«Grand dérangement» syndical contre le projet de loi 3 mercredi
Jeff Yates - Métro
Des employés municipaux de 25 villes québécoises procéderont à ce qu’ils appellent un «grand dérangement» mercredi, en opposition au projet de loi 3 du gouvernement du Québec sur les régimes de retraite.
Bien que la Coalition pour la libre négociation se fasse avare de détails concernant les moyens de pression qu’elle espère déployer, Métro a appris que des manifestations seront organisées devant les hôtels de ville des municipalités visées, dont Montréal.
D’après son porte-parole, Marc Ranger, les cols bleus de Westmount, Beaconsfield, Dorval et Côte-Saint-Luc seront en grève mercredi. À Montréal, seuls les quelque 1 950 professionnels de la Ville ont indiqué qu’ils débraieront, mais M. Ranger promet des actions visibles.
«Est-ce que tout le monde sera en grève [mercredi]? Bien sûr que non, a-t-il concédé mardi. Mais tout le monde va participer à sa façon, à différents niveaux.» M. Ranger a mentionné que presque tous les employés de la Ville sont représentés par des syndicats membres de la coalition. Cela inclut tous les policiers municipaux, les pompiers, les cols bleus et les cols blancs, a-t-il ajouté.
«Nous avons l’intention de déranger. Nous ne cherchons pas à gagner un concours de popularité.» -Marc Ranger, porte-parole de la Coalition pour la libre négociation
Du côté de la Société de transport de Montréal (STM), on a affirmé se préparer à de possibles moyens de pression de la part des chauffeurs, sans toutefois en préciser la nature. Le syndicat qui représente les chauffeurs n’a pas répondu aux appels de Métro mardi.
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a aussi indiqué que sa ligne téléphonique et son adresse courriel de relations avec les médias seront fermées mercredi.
Le maire de Montréal, Denis Coderre, a tenté de calmer le jeu mardi, promettant que les services à la population seront maintenus.
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