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L’imam Chaoui nie toute radicalisation

Photo: Facebook.com/hamzachaoui85

MONTRÉAL – Le membre fondateur du Centre Ashabeb, Hamza Chaoui, fait part mardi de son indignation face aux allégations voulant qu’il soit un agent de radicalisation des jeunes.

Dans un communiqué, l’imam Chaoui exige des excuses de la part du maire de Montréal, Denis Coderre, et de celui de l’arrondissement Mercier/Hochelaga-Maisonneuve, Réal Ménard. Il envisage aussi la possibilité de poursuites judiciaires.

Dimanche, la Ville de Montréal a annoncé sa décision de ne pas octroyer de permis au centre communautaire Ashabeb, dans l’est de la ville, parce qu’il s’apprêtait à se livrer à des activités religieuses dans un secteur où le zonage l’interdit. Le premier ministre Philippe Couillard a applaudi cette décision.

Denis Coderre a qualifié l’imam d’agent de radicalisation et de fomenteur de tensions sociales.

Hamza Chaoui assure qu’il n’est pas un agent de radicalisation et qu’il n’a jamais appelé à la haine ou à la violence contre un groupe identifié dans ses prêches ou dans ses cours. Il assure qu’il encourage les jeunes à s’intégrer à la société québécoise, à respecter les lois, à rejeter la violence et à achever leurs études universitaires.

A propos de déclarations qui ont pu choquer, Hamza Chaoui estime avoir été cité hors contexte. La semaine dernière, des médias ont rapporté des propos controversés de M. Chaoui sur les femmes et les homosexuels.

Quant aux menaces de recours judiciaires, le maire Coderre a affirmé dimanche que la Ville était prête.

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