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Transit App prend de l’ampleur

Trente mois après son lancement, l’application Transit App est désormais présente dans 90 villes. La startup montréalaise qui a levé près de 800 000$ depuis sa création a annoncé jeudi qu’elle incorporait désormais le service d’autopartage Communauto sur sa plateforme.

«Ce genre d’application qui permet de jumeler les modes de transports pour se déplacer rend la vie sans auto tellement plus facile et est en droite ligne avec la philosophie de notre entreprise», a déclaré Marco Viviani, porte-parole de Communauto. L’entreprise montréalaise simplifiera pour l’occasion l’inscription à son service d’autopartage classique.

Désormais, les utilisateurs montréalais de l’application se voient offrir presque toute la gamme des moyens de transport pour se rendre d’un point A à un point B. On y retrouve en effet les réseaux de la STM, de l’AMT, mais aussi BIXI, Uber, Car2go, AutoMobile et Communauto. Un absent de marque toutefois, l’industrie traditionnelle du taxi.

L’application est désormais utilisable dans 26 villes canadiennes, 48 villes américaines et 15 villes européennes. Même Nairobi au Kenya. «On fonctionne désormais avec 250 sociétés de transport», se félicite Sam Vermette, co-instigateur de l’application qui n’était à la base qu’un simple hobby.

Selon lui, la prochaine grande révolution sur le marché montréalais, sera l’implantation du projet iBus d’information en temps réel des passages de bus de la STM. «Parmi les grandes villes, Montréal est la dernière à emboiter le pas. Ce genre d’innovation élimine complètement la notion de retard et les préjugés qui vont avec», souligne M. Vermette.

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