Soutenez

Passion Tricolore

Photo: Denis Beaumont/Métro

Depuis toujours, Samuel Lachaine se qualifie de «fan fini» du Canadien de Montréal. Sa passion pour le club de hockey centenaire nourrit d’autant plus son rêve de devenir journaliste sportif et lui fournit le carburant pour garder le sourire, malgré sa dystrophie musculaire.

Le jeune homme de 20 ans se faisait un plaisir fou, enfant, à jouer au hockey dans la rue, le plus souvent comme gardien de but. Déjà, sa passion pour le Tricolore était débordante, mais Samuel savait qu’il devrait un jour déposer son bâton en raison de sa maladie. Avec le temps, la dystrophie musculaire a affaibli les muscles de son corps et diminué sa capacité à bouger.
Loin de se laisser abattre, il se passionne encore plus pour la Sainte Flanelle. «C’est peut-être pour ça que je suis un si grand amateur de sports, parce que je ne suis pas capable d’en faire. J’essaie de combler ce manque en suivant le hockey intensément», admet-il, philosophe.

Le natif de Saint-Eustache possède tous les objets inimaginables produits à l’effigie du Canadien, des cartes de hockey au calendrier annuel en passant par les rondelles. Plus d’une centaine d’items de collection ornent sa chambre, complètement CH. Celui qui ne manque jamais un match «n’arrête pas de taper du pied» s’il ne peut suivre son club en direct!

En 2007, la fondation Rêve d’enfant lui a permis de voir un match du Canadien, qui affrontait alors les Penguins de Pittsburgh. Même si Sidney Crosby lui a fait un clin d’œil par-dessus la bande, c’est de Steve Bégin et d’Alex Kovalev qu’il garde les meilleurs souvenirs.  «Ce sont des joueurs très sympathiques et surtout très humains», se rappelle-t-il, des étoiles dans les yeux.

Un rêve : devenir journaliste sportif

Alors que les jeunes garçons rêvent d’accéder à une patinoire de la LNH, Samuel, lui, rêve de la passerelle des médias.

Lors de cette même soirée de 2007, Samuel a aussi rencontré le commentateur Pierre Houde, son inspiration. Lorsqu’on les a présentés, Samuel a lancé au poids lourd de RDS qu’un jour, il le remplacerait. «Il avait l’air vraiment surpris!, raconte Samuel en riant. Plusieurs enfants le disent vite, comme ça, mais moi, je le voulais vraiment!»

Commentateur sportif pour les Vikings de Saint-Eustache, l’étudiant au baccalauréat en journalisme de l’UQAM connaît déjà le succès et souhaiterait rejoindre les grands réseaux sportifs comme RDS. «Je sais que je vais devoir tempérer mon ardeur pour le Canadien en devenant journaliste sportif, mais je crois qu’on peut être partisan et critique à la fois», nuance-t-il.

Si le CH se rend en demi-finale ou même en finale de la Coupe Stanley, cependant, il fera tout pour obtenir des billets, peu importe le prix!

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.