Un nouvel accélérateur pour rendre la Ville plus «intelligente»

Le maire Denis Coderre a officialisé lundi le lancement d’un nouvel accélérateur d’entreprises en démarrage appelé InnoCité MTL.

Chaque projet retenu sera en lien avec la Ville intelligente et recevra 50 000$ de financement sous forme de prêt convertible. Les fonds proviendront de trois partenaires financiers, Groupe Pages jaunes, Quebecor et Real Ventures.

En tous 16 projets seront financés chaque année. La première cohorte sera connue en septembre et aura trois mois pour déployer un prototype et obtenir éventuellement des fonds supplémentaires. «Imaginez l’application InfoNeige et multipliez cela par 16 chaque année», a déclaré le maire Coderre en référence l’application ayant fait l’objet d’un concours entre programmeurs.

«InnoCité Montréal assurera des retombées économiques, qui contribueront à l’essor de notre métropole qui se situe parmi les chefs de file en matière de ville intelligente et numérique», a précisé le maire de Montréal.

Les projets retenus devront répondre aux priorités de la Ville intelligente, c’est à dire répondre à des besoins en terme de transparence, de mobilité, de connectivité et de services publics numériques. «Le carré de sable est très grand», a ajouté l’élu responsable de la ville intelligente, Harout Chitilian.

En plus de coordonner le programme d’accélérateur de projets, InnoCité MTL aura pour mission d’organiser des hackathons ouverts à des participants internationaux, a résumé le président du CA Jacques Bernier, associé principal de Teralys.

Les grandes entreprises pourront, elles-aussi, soumettre des projets et bénéficier du mentorat et de la dynamique de groupe sans toutefois recevoir de subvention au démarrage, a souligné Sylvain Carle, directeur général de Founder Fuel, un des partenaires du projet.

Ce dernier voit dans cette initiative une façon pour le Montréal créatif de s’impliquer dans la communauté, d’autant plus que ce n’est pas l’effervescence qui manque. «Ça me souffle à chaque fois de voir que pour huit places qu’on offre à chaque nouvelle cohorte, on reçoit environ 300 candidatures», a-t-il ajouté.