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Un contrat pour iBus prolongé au coût de 1,8M$

Photo: Mario Beauregard/Métro

Les délais supplémentaires dans la concrétisation du projet iBus obligent la Société de transport de Montréal (STM) à prolonger un contrat d’ingénierie pour la somme de 1,8 M$.

Le conseil d’administration de la STM a récemment donné son accord afin d’accroître la durée d’un contrat qui a été attribué en 2010 à SNC-Lavalin pour «l’acquisition et la mise en service d’un système d’aide à l’exploitation et d’information aux voyageurs (SAEIV)». Celui-ci concerne «la solution logicielle» du projet iBus qui, lui, vise à informer les usagers montréalais de la STM en temps réel, de l’état du service.

«Ce contrat arrivant à terme, une augmentation d’enveloppe est requise pour poursuivre le projet», est-il écrit dans les documents de la STM. Le montant du contrat s’élevait à 7,3 M$ en 2010.

À l’origine, le projet iBus devait être réalisé en 2014, mais sa complexité a entraîné des délais. Lors d’un briefing technique, en décembre dernier, le directeur de projets principal de la STM, Donald Desaulniers, avait expliqué qu’il y a eu des retards dans la livraison des logiciels d’exploitation, qui contiennent chacun deux des fonctionnalités appelées à communiquer ensemble.

«On prolonge le contrat de SNC-Lavalin pour concorder avec le déploiement d’iBus, qui a été quelque peu décalé», a indiqué la porte-parole de la STM, Amélie Régis, dans un échange de courriels.

Dans les documents de la STM, il est mentionné que le prolongement du contrat est demandé afin de compléter les essais, mais aussi d’«assurer la correction des anomalies et de soutenir la résolution des problèmes qui pourraient survenir lors du déploiement jusqu’en 2017». Mme Régis a fait savoir qu’aucune anomalie n’avait été décelée pour le moment avec les logiciels d’exploitation du projet iBus.

Si le contrat d’ingénierie de SNC-Lavalin doit être prolongé, ce ne sera pas le cas pour le contrat d’INIT Innovation en transport. Cette entreprise a remporté en 2012 le contrat de 90 M$ visant à fournir et à installer les équipements technologiques du projet iBus (GPS, ordinateurs de bord, afficheurs, bornes d’information et système de radiocommunication). Des «anomalies techniques» ont été constatées en novembre dernier, ce qui a obligé INIT à faire appel à des spécialistes allemands. Des solutions ont depuis été trouvées, a assuré la STM. «Le contrat d’INIT est basé sur des “livrables”», a précisé Amélie Régis.

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