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Le FIJM dresse un bilan très positif en 2016

LOS ANGELES, CA - OCTOBER 12: Musician Brian Wilson performs at Roadside Attraction's "Love and Mercy" DVD release and music celebration with Brian Wilson at the Vibrato Jazz Club on October 12, 2015 in Los Angeles, California. (Photo by Kevin Winter/Getty Images) Photo: Getty Images

MONTRÉAL – La haute direction du Festival international de jazz de Montréal a dressé un bilan fort positif de sa 37e présentation, qui prend fin samedi soir, se félicitant des performances des grosses pointures invitées et des membres de la relève pendant les onze jours de l’événement, tout en présentant un budget équilibré.

Le président-directeur général du festival, Jacques-André Dupont, avait une longue liste de «médailles d’or» à remettre à ces artistes qui ont livré une solide prestation alors que 800 concerts intérieurs et extérieurs étaient présentés, attirant quelque deux millions de visiteurs.

Il a fait allusion aux moments «magiques» lors de la prestation de Brian Wilson, le cofondateur des Beach Boys, du spectacle d’ouverture de Sharon Jones, qui a selon M. Dupont offert un spectacle «débordant de charisme» alors qu’elle suit des traitements de chimiothérapie, au concert de Rufus Wainwright en mode orchestre et à la prestation jazz du rockstar Jamie Cullum, sur la place des Festivals

«J’ai vu les gens, après le spectacle de Wilson, avec un large sourire, a mentionné M. Dupont. Il a gagné le coeur des Montréalais. Ce fut un moment magique», a-t-il affirmé.

Pour son récital devant son piano, Wilson était flanqué de onze musiciens jeudi dernier. Le groupe a soulevé l’assistance de la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts en enfilant des dizaines de «grands succès» des années 1960 pour un concert spécial portant sur le 50e anniversaire de l’album mythique «Pet Sounds».

Au sujet de Cullum, Dupont a estimé que les Montréalais avaient entendu un spectacle magique; «Montréal a eu le bonheur de voir un jazzman avec une attitude de rock star. C’est incroyable ce qu’il a fait avec la foule, un spectacle touchant», a-t-il confié.

Du côté des locaux, les organisateurs ne pouvaient passer sous silence les adieux «inoubliables» du «roi du drum», Guy Nadon, et du pianiste Oliver Jones, qui ont été deux piliers de l’âme du Festival au fil des décennies.

Jacques-André Dupont a aussi relevé l’intérêt porté par le nouveau «Parc musical Rio Tinto» où les mélomanes en devenir ont montré que la relève jazz s’annonce solide en sol québécois.

Le budget du festival cette année atteindra l’équilibre budgétaire — 28 millions $ —, les ventes de billets ayant été «avantageusement» comparables à celles de l’an passé.

«Nous avons atteint nos objectifs de vente. Près d’une quarantaine de salles ont affiché complet. Il y avait beaucoup d’émotions dans la foule, tant en salles qu’à l’extérieur dans un contexte pas facile. Montréal a avec notre festival une trame événementielle qui aide à combattre la morosité», a-t-il soutenu.

Et cela s’applique aussi pour les visiteurs américains, très nombreux.

«Ils ont injecté des dizaines de millions de dollars en argent frais. Les Américains ont été de gros acheteurs de produits dérivés dans nos stands. Mais en plus, selon ce que me disent les vendeurs, ils étaient ébahis de voir ici la sérénité, la paix. Pour eux, c’est réconfortant de venir ici, nous sommes des gens ouverts. Une personne m’a déjà dit que le festival est le plus gros  »cruising-bar » au monde, car c’est facile de connecter avec les gens, le tout se fait dans la paix, on a donc un événement bonbon», a conclu le patron du festival.

Samedi soir, Florence K, sera en spectacle, l’un des derniers pour clore le festival, mais son premier à Montréal dans le cadre d’une nouvelle tournée panquébécoise. C’est après l’écriture de son livre Buena Vida (elle parlait de sa dépression en 2011) que Florence K a décidé de transposer sur scène l’expérience humaine et littéraire qui a entouré son récit.

Sur le plan statistique, quelque 37 concerts ont été joués à guichets fermés dont ceux des Wynton Marsalis, Karen Young et Coral Egan, Christian Scott, et Champion et ses G-Strings.

Pas moins de 2019 musiciens et 595 membres d’équipe se sont pointés à Montréal. Vingt et une scènes accueillaient les artistes provenant de 30 pays.

L’an prochain, le 38e FIJM se déroulera du 28 juin au 8 juillet. Il sera marqué par les festivités du 375e anniversaire de Montréal et du 150e anniversaire du Canada.

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