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Les proches d’Homa Hoodfar doivent parler souvent

Photo: Collaboration spéciale

MONTRÉAL – Un journaliste canado-iranien détenu pendant près de quatre mois dans une prison de Téhéran sans avoir été accusé a quelques conseils à donner aux proches de la professeure emprisonnée Homa Hoodfar: dénoncez rapidement, et fréquemment.

Maziar Bahari a expliqué à La Presse canadienne que publiciser des cas comme celui de la professeure à la retraite de l’Université Concordia à Montréal et mettre de la pression sur les autorités iraniennes sont les seules façons de les faire libérer.

Les agences de presse semi-officielles de l’Iran, ISNA et Tasnim, ont rapporté lundi que Mme Hoodfar avait été accusée, mais la famille et les autorités fédérales ont indiqué qu’elles n’avaient pu confirmer ces informations.

Les agences citaient le procureur de Téhéran, qui affirmait que Mme Hoodfar faisait partie des quatre personnes — trois ayant la double citoyenneté et un étranger — ayant été accusées. Les quatre accusés seraient détenus par l’organisation paramilitaire les Gardiens de la Révolution.

Maziar Bahari, un journaliste et cinéaste résidant à Londres, qui a passé 118 jours dans la prison d’Evin en 2009 puis a écrit un livre sur son expérience, croit fermement que Mme Hoodfar et ses codétenus sont utilisés comme monnaie d’échange par les militants.

Selon lui, un passeport étranger est une nuisance et non une protection dans un pays où la double citoyenneté peut être utilisée pour obtenir des concessions politiques.

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