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Procès Bain: «Denis peut vraiment reposer en paix»

Diane Blanchette, sister of murdered stagehand Denis Blanchette, and fellow stagehand Ghiringhelli Gael Remy Rene are seen at the courthouse following the verdict at the trial of Richard Henry Bain Tuesday, August 23, 2016 in Montreal. A jury has convicted Quebec's 2012 election-night shooter of second-degree murder in the death of the lighting technician and found him guilty of three counts of attempted murder. THE CANADIAN PRESS/Paul Chiasson Photo: Paul Chiasson/THE CANADIAN PRESS

Le soulagement se lisait sur le visage de Gaël Ghiringhelli, un ami et collègue de Denis Blanchette après l’annonce du verdict de culpabilité de Richard Henry Bain mardi, au palais de justice de Montréal.

«Ça fait presque quatre ans qu’on s’est fait tirer dessus pendant qu’on prenait une cigarette, quatre ans qu’on attendait des réponses, quatre ans qu’on souffrait, a lâché M. Ghiringhelli quelques minutes après le prononcé du verdict. Aujourd’hui, une page se tourne. Denis peut vraiment reposer en paix. Je pense à Dave [Courage] aussi.»

Celui qui assisté à toutes les séances du procès de Richard Bain était à l’arrière du Métropolis le soir de l’attaque qui a coûté la vie au technicien de scène Denis Blanchette. «J’étais sur les marches en haut. C’est sûr que si l’arme ne s’était pas enrayée, je ne serais plus là», a relaté le jeune homme, qui a pris Dave Courage sur ses épaules après que ce dernier eut été blessé.

Le verdict de meurtre au second degré rendu par le jury est une victoire pour la justice selon M. Ghiringhelli. «Heureusement que la justice a tranché en ne donnant pas de crédit à l’aliénation mentale, à la psychose ou à l’intoxication, a-t-il insisté. On ne peut plus rire de tout le monde, surtout avec des gestes aussi graves. On a redoré l’image de la justice au Canada.»

Bien qu’il ait trouvé «difficile d’entendre certaines pièces de la défense», Gaël Ghiringhelli tenait à assister aux procédures. «On a chacun vécu des traumatismes à une échelle différente. Le mien a été assez grand pour que je sois là tous les jours jusqu’à la dernière minute», a-t-il souligné.

Richard Henry Bain connaîtra sa sentence le 6 septembre. Selon le Code criminel, il est passible d’une peine de prison à vie avec un minimum de 10 ans d’incarcération avant tout possibilité de libération conditionnelle.

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