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Un agent correctionnel devrait modérer ses ardeurs

OTTAWA — Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Ralph Goodale, soutient que les agents correctionnels doivent faire preuve de modération en maîtrisant un détenu.

M. Goodale estime aussi que les familles et les citoyens ont le droit de connaître précisément les circonstances entourant une altercation entre un détenu et des agents correctionnels. Le ministre rappelle par ailleurs la tolérance zéro des autorités en matière de force excessive utilisée par les agents.

Le ministre Goodale commentait la mort de Matthew Hines, du Cap Breton, qui avait été aspergé de gaz poivré au visage alors qu’il était détenu au pénitencier de Dorchester, au Nouveau-Brunswick, en mai.

Selon un rapport commandé par le Service correctionnel du Canada, les agents ont aspergé l’homme de 33 ans à cinq reprises, dont quatre fois au visage en l’espace de quelques secondes, lorsque le détenu a refusé de regagner sa cellule.

Le comité de trois membres a conclu que les agents correctionnels avaient fait usage d’une force excessive puisque le personnel maîtrisait déjà la situation.

Les proches de M. Hines ont dénoncé les circonstances de l’incident et l’absence de soins médicaux après l’altercation. Ils soutiennent aussi que l’administration pénitentiaire leur a fourni à l’époque des informations tronquées et inexactes sur les circonstances entourant la mort de M. Hines.

Le Bureau de l’enquêteur correctionnel se penche aussi sur cette affaire, et le Service correctionnel du Canada a promis mercredi dans un communiqué qu’il collaborerait aux enquêtes en cours.

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