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L’arrestation d’un ancien ambassadeur contestée

Turkish President Recep Tayyip Erdogan addresses a meeting of local administrators at his palace in Ankara, Turkey, Wedesday, Feb. 10, 2016. Erdogan has ratcheted up his criticism of the United States for not recognizing Syrian Kurdish forces as "terrorists," saying Washington's lack of knowledge of the groups operating in the region had led to bloodshed. Turkey considers the Kurdish Democratic Union Party, or PYD, which are affiliated with Turkey's own Kurdish rebels as a terrorist group.(Yasin Bulbul/Presidential Press Service, Pool via AP) Photo: The Associated Press

OTTAWA — Des sympathisants de l’ancien ambassadeur de la Turquie au Canada demandent au gouvernement turc de démontrer des preuves qu’il était lié à la tentative de coup d’État, sinon de le relâcher.

Tuncay Babali a apparemment été arrêté il y a une semaine puisque les autorités le soupçonnent d’être parmi ceux qui ont orchestré la tentative de putsch du 15 juillet.

Depuis ce temps, le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan a procédé à une purge au sein de son administration. Des centaines de fonctionnaires ont été arrêtés — dont M. Babali — pour leurs possibles liens avec le mouvement de Fetullah Gülen, qui est selon le gouvernement turc le grand responsable du coup d’État.

Tuncay Babalim, qui a été ambassadeur au Canada entre 2012 et 2014, était perçu comme l’un des jeunes diplomates les plus prometteurs en Turquie. Son poste au Canada a été son dernier à l’étranger avant qu’il ne retourne à Ankara pour travailler au ministère des Affaires étrangères.

Le gouvernement l’a congédié 11 jours après la tentative de coup d’État, et il l’a ensuite emprisonné le 18 août, a indiqué Gregg Roman, directeur du Forum du Moyen-Orient à Philadelphie.

L’ambassade turque à Ottawa n’a pas commenté la détention de M. Babali, soulignant cependant que l’homme n’avait pas été arrêté et qu’il ne faisait pas face à des accusations criminelles.

«C’est symptomatique des plus de 10 000 personnes qui ont été emprisonnées. C’est la démocratie à son pire», a lancé M. Roman.

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