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Jonathan Bettez accusé de pornographie juvénile à Trois-Rivières

Photo: Audrey Leblanc/Métro

Accusé mardi matin au palais de justice de Trois-Rivières de six chefs d’accusation reliées à la pornographie juvénile, Jonathan Bettez a été remis en liberté sous certaines conditions peu après midi.

Considéré comme un témoin important dans l’affaire Cédrika Provencher, le Trifluvien de 36 ans a été accusé d’avoir rendu accessible de la pornographie juvénile entre le 4 novembre 2009 et le 30 septembre 2013. Durant la même période, l’accusé aurait eu en sa possession de la pornographie juvénile en vue de la transmettre, de la rendre accessible, de la distribuer, de la vendre ou de l’exporter.

Jonathan Bettez a été remis en liberté sous certaines conditions. Il lui est notamment interdit d’être dans un endroit public en présence de personnes de moins de 16 ans. Il doit également débourser une somme de 5000$. La Couronne ne s’est pas opposée à sa remise en liberté.

Avant que l’accusé entre dans la salle d’audience, le juge s’est adressé aux gens pour leur demander que la comparution se fasse dans le calme et le respect. Les parents et la soeur de la petite Cédrika étaient dans la salle. Au moment où le juge a lu à l’accusé les chefs d’accusation auxquels il faisait face, Bettez avait la tête baissée ainsi que le regard fixe et vide.

Rappelons que lundi, trois perquisitions en lien avec de la pornographie juvénile ont été menées par la Sûreté du Québec et la Sécurité publique de Trois-Rivières. L’une a été faite à l’entreprise Emballages Bettez, sur le boulevard des Recollets, et les deux autres dans des résidences situées sur la rue Arthur-Guimont et la rue Goyer. Une quinzaine de policiers et enquêteurs étaient impliqués dans l’opération menée chez Emballages Bettez.

Insultes et jurons
Quelques citoyens étaient présents tôt mardi matin sur le terrain du palais de justice de Trois-Rivières. Ils attendaient l’arrivée de l’accusé. À sa sortie du véhicule, celui-ci s’est fait injurier jusqu’à ce qu’il soit hors de vue. De nombreux jurons et insultes lui ont été lancés. «En prison! Depuis le temps que j’attends ce moment-là», lui a dit une femme.

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