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NB: francophones faibles en littératie/numératie

La Presse canadienne - La Presse Canadienne

OTTAWA — Les francophones du Nouveau-Brunswick performent beaucoup moins bien aux tests de compétence en littératie, en numératie et en résolution de problèmes dans des environnements hautement technologiques que leurs homologues anglophones.

Statistique Canada ajoute que malgré leurs progrès en matière de scolarisation, ces francophones performent également moins bien que ceux du Québec, de l’Ontario et du Manitoba.

Les francophones du Nouveau-Brunswick ont obtenu un score moyen de 259 au test de littératie du Programme pour l’évaluation internationale des compétences des adultes (PEICA) en 2012. Ce résultat a été inférieur de 14 points à celui de leurs homologues anglophones et d’au moins 10 points à celui des francophones du Québec, de l’Ontario et du Manitoba, ainsi qu’à celui de l’ensemble des Canadiens.

Un peu plus de 60 pour cent des francophones du Nouveau-Brunswick n’ont pas atteint le troisième de cinq échelons du PEICA en littératie, comparativement à 49,8 pour cent des anglophones de la province.

Statistique Canada observe que les francophones du Nouveau-Brunswick sont généralement moins scolarisés et qu’ils possèdent moins de capital culturel lié à l’écrit. Un peu plus de 30 pour cent d’entre eux qui sont âgés de 25 ans ou plus n’ont pas terminé leurs études secondaires.

Le vieillissement démographique rapide de la population francophone du Nouveau-Brunswick a une incidence sur sa compétence en littératie, selon Statistique Canada. En effet, cette compétence tend à atteindre son apogée chez les personnes d’environ 30 ans et diminue par la suite.

L’agence fédérale soutient aussi que le solde migratoire interprovincial négatif de la population francophone du Nouveau-Brunswick nuit à ses niveaux de compétence en littératie.

Elle signale aussi que pour près de la moitié des travailleurs francophones du Nouveau-Brunswick, de faibles compétences en littératie coïncident avec un faible niveau d’utilisation de l’écrit au travail. Ils sont proportionnellement bien plus nombreux dans cette situation que les anglophones de leur province et les francophones des autres provinces.

Les francophones du nord du Nouveau-Brunswick ont beaucoup moins bien performé au test de littératie du PEICA que ceux du sud-est.

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